On retrouve le duo d'inspecteurs québécois, Valérie Lavigne et Gautier Saint-James, dans une nouvelle enquête, deux ans après
Sept jours pour survivre. Autre point commun entre les deux romans : il est question de la disparition d'une jeune autochtone et donc du traitement policier, social, raciale et médiatique du peuple indien au Canada. Ce sujet est devenu le thème de prédilection de Nathalie Bernard, qui a ainsi fait découvrir en France le racisme envers ces peuples, dans un pays qui a pourtant une image d'ouverture d'esprit incroyable.
Cependant, et malgré une qualité d'écriture certaine, l'histoire présente plusieurs incohérences et j'ai eu du mal à croire au duo père-fille, pourtant au coeur de l'enquête. SPOILER : comment un sociopathe peut cacher sa vraie nature à sa fille pendant 10 ans, étant pourtant presque 24h/24 et 7 jours sur 7 ensemble ? comment a-t-il fait pour payer l'essence, les chambres d'hôtel, le cinéma, la nourriture... pendant 10 ans sans travailler ? FIN SPOILER
Bref, si on accepte quelques facilités,
Keep Hope reste un bon roman policier pour adolescents, à conseiller à partir de 12-13 ans. Tout comme
Sept jours pour survivre, je l'ai dévoré. D'ailleurs, je conseille vivement d'avoir lu
Sept jours pour survivre avant de lire
Keep Hope car dès le départ, l'autrice rappelle le dénouement de l'affaire Nita Rivière, l'héroïne du premier tome.
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