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Critique de gill
Colette Bolbec fait excellente impression. Elle a 28 ans. Elle est jolie, très intelligente.
Comment se fait-il qu'elle soit avocat ?
D'une femme laide, qu'on ne pourrait aimer, on pourrait comprendre !
Peut-être a-t-elle eu des malheurs ?
Peut-être est-elle obligée de gagner sa vie à la suite d'un chagrin, d'une déception ?
Peut-être est-elle avec un fainéant, un imbécile ou un sale type qui la force à travailler et qui lui "bouffe" son argent ?
Non. Edmond, son mari, est un français moyen.
Il a une intelligence moyenne, une fortune moyenne.
Il n'est ni beau, ni laid. Il n'attire pas l'attention.
Edmond est un homme d'ordre, un vrai maître de maison.
Il serait le mari idéal pour une femme qui n'aurait rien à faire.
Mais maître Colette Bolbec, grâce à la rapidité de son jugement, à sa présence d'esprit, à sa force d'argumentation, à son don de riposte et à son sourire, est devenue un des avocats les plus considérables de Paris.
Entre elle et son mari se dressent, dans son bureau, 350 dossiers et Valentin, un secrétaire ponctuel, consciencieux et méthodique que l'amour pour une mystérieuse femme mariée a rendu depuis peu très distrait !
Maître Colette Bolbec, qui veut retrouver la précision d'esprit de son secrétaire, lui conseille de devenir l'amant de cette inconnue.....
"Maître Bolbec et son mari" est une comédie en trois actes.
Elle a été représentée, pour la première fois, le 12 octobre 1926, au théâtre de l'Athénée.
Elle y a tenu l'affiche pendant onze mois consécutifs.
C'est une pièce, écrite à quatre mains, issue de la longue et fructueuse collaboration entre Georges Berr et Louis Verneuil.
C'est une comédie, pleine d'humour et de fantaisie, aux allures de vaudeville.
Mais derrière la légèreté apparente des situations et des dialogues brillants se cache une pièce moderne et féministe.
Le morceau de scène invoque, habilement, le vieil égoïsme de l'homme qui tend à l'opposer à l'épanouissement de sa femme dès que son bien-être en est menacé.
A la fin du deuxième acte le ton s'élève, qui montre le conflit entre l'épouse et le mari.
L'on se dirige vers une pièce à thèse.
Mais les deux auteurs, avec adresse et dextérité, restituent aux dialogues, lorsqu'ils risquent de devenir trop grave, un plaisant accent de comédie.
Que l'on redécouvre aujourd'hui avec énormément de plaisir....
Comment se fait-il qu'elle soit avocat ?
D'une femme laide, qu'on ne pourrait aimer, on pourrait comprendre !
Peut-être a-t-elle eu des malheurs ?
Peut-être est-elle obligée de gagner sa vie à la suite d'un chagrin, d'une déception ?
Peut-être est-elle avec un fainéant, un imbécile ou un sale type qui la force à travailler et qui lui "bouffe" son argent ?
Non. Edmond, son mari, est un français moyen.
Il a une intelligence moyenne, une fortune moyenne.
Il n'est ni beau, ni laid. Il n'attire pas l'attention.
Edmond est un homme d'ordre, un vrai maître de maison.
Il serait le mari idéal pour une femme qui n'aurait rien à faire.
Mais maître Colette Bolbec, grâce à la rapidité de son jugement, à sa présence d'esprit, à sa force d'argumentation, à son don de riposte et à son sourire, est devenue un des avocats les plus considérables de Paris.
Entre elle et son mari se dressent, dans son bureau, 350 dossiers et Valentin, un secrétaire ponctuel, consciencieux et méthodique que l'amour pour une mystérieuse femme mariée a rendu depuis peu très distrait !
Maître Colette Bolbec, qui veut retrouver la précision d'esprit de son secrétaire, lui conseille de devenir l'amant de cette inconnue.....
"Maître Bolbec et son mari" est une comédie en trois actes.
Elle a été représentée, pour la première fois, le 12 octobre 1926, au théâtre de l'Athénée.
Elle y a tenu l'affiche pendant onze mois consécutifs.
C'est une pièce, écrite à quatre mains, issue de la longue et fructueuse collaboration entre Georges Berr et Louis Verneuil.
C'est une comédie, pleine d'humour et de fantaisie, aux allures de vaudeville.
Mais derrière la légèreté apparente des situations et des dialogues brillants se cache une pièce moderne et féministe.
Le morceau de scène invoque, habilement, le vieil égoïsme de l'homme qui tend à l'opposer à l'épanouissement de sa femme dès que son bien-être en est menacé.
A la fin du deuxième acte le ton s'élève, qui montre le conflit entre l'épouse et le mari.
L'on se dirige vers une pièce à thèse.
Mais les deux auteurs, avec adresse et dextérité, restituent aux dialogues, lorsqu'ils risquent de devenir trop grave, un plaisant accent de comédie.
Que l'on redécouvre aujourd'hui avec énormément de plaisir....
