AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Nayac


Une bonne introduction à Épicure, agréable à lire et multi-facettes.

En particulier, les chapitres consacrés aux plaisirs, à leurs différentes catégorisations (naturels ou non, nécessaires ou non)... et importances relatives.
Exit les plaisirs ni nécessaires ni naturels: les honneurs (on s'y attendait), la reconnaissance publique, mais aussi la beauté, la richesse.
Quant aux plaisirs naturels mais non nécessaires (plaisir sexuel, les arts, les conversations agréables): veillons à ce qu'ils ne soient pas seulement profitables à soi même mais aussi agréables et utiles à autrui.
On est bien loin de l'imagerie simplifiée souvent associée trop rapidement à l'épicurisme!

Et l'amitié (philia) ?: le bien le plus important: " parmi tous les biens que le sage cultive pour s'assurer un bonheur durable, le plus important est de loin l'amitié" (sentences)
L'amitié fait partie de la sagesse, parce que le soutien que l'on tire de la communauté ainsi que les pensées et les affections partagées renforcent le sage et sont une fin en soi et non un moyen d'acquérir des connaissances abstraites. C'est dans le contact des autres que réside le bonheur (eudaimonia). "L'amitié n'est donc pas seulement un instrument de bonheur individuel, elle apporte aussi un bonheur accru à la communauté.

Au risque d'un repli sur soi (ou sur la communauté): selon Épicure, rien n'indique que les êtres humains soient naturellement solidaires envers leurs semblables. Face à ce constat la communauté d'amis s'impose.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}