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Critique de Meygisan
Je n'avais entendu parler de Bruno Bessadi que sur le net par un chroniqueur ne manquant pas d'enthousiasme à son encontre et louant la qualité de chacune de ses oeuvres.
Je me devais de découvrir l'auteur en question, surtout dans le genre fantasy que j'affectionne particulièrement.
En apparence a destination d'un public jeune, cette BD cache en réalité une histoire bien sombre. Derrière ses couleurs, son humour cocasse et ses gentils animaux, se cache une rechute d'heroic fantasy à ne pas mettre entre toutes les mains et surtout pas celles des jeunes enfants.
Il y a de la violence, du sang, des boyaux, des têtes tranchées et des membres découpés, des sous entendus sexuels.
Derrière cette histoire apparemment anodine qui opposent les carnivores aux herbivores, se cache un contexte social et politique des plus sombres. Et on y découvre également progressivement une histoire bien plus sombre encore d'assassinat et de pratiques religieuses douteuses.
J'ai beaucoup aimé le dynamisme de ce récit. C'est très énergique, on ne s'embarrasse pas de détails, on est immédiatement plongé dans l'action, et de l'action il y en a tout du long et à perdre haleine, et dans l'intrigue dont on ne découvrira tous les recoins que dans les deux tomes suivants, la série étant programmée pour être une trilogie.
Le récit tourne autour de ce personnage amnésique, ce lion partageant son corps avec un démon herbivore, victime à priori d'une malédiction. Il s'entoure progressivement d'une équipe composée d'individus aussi improbables les uns que les autres. Jugez plutôt, un chevreau, une souris et une renarde... C'est risible à souhait. Et de l'humour il y en a tout du long également, qu'il soit noir, de situation, loufoque. Mais ceci est une surface comme pour mieux dissimuler la tragédie qui se joue.
Allons gaiement vers le tome deux qui promet une série intéressante.
Je me devais de découvrir l'auteur en question, surtout dans le genre fantasy que j'affectionne particulièrement.
En apparence a destination d'un public jeune, cette BD cache en réalité une histoire bien sombre. Derrière ses couleurs, son humour cocasse et ses gentils animaux, se cache une rechute d'heroic fantasy à ne pas mettre entre toutes les mains et surtout pas celles des jeunes enfants.
Il y a de la violence, du sang, des boyaux, des têtes tranchées et des membres découpés, des sous entendus sexuels.
Derrière cette histoire apparemment anodine qui opposent les carnivores aux herbivores, se cache un contexte social et politique des plus sombres. Et on y découvre également progressivement une histoire bien plus sombre encore d'assassinat et de pratiques religieuses douteuses.
J'ai beaucoup aimé le dynamisme de ce récit. C'est très énergique, on ne s'embarrasse pas de détails, on est immédiatement plongé dans l'action, et de l'action il y en a tout du long et à perdre haleine, et dans l'intrigue dont on ne découvrira tous les recoins que dans les deux tomes suivants, la série étant programmée pour être une trilogie.
Le récit tourne autour de ce personnage amnésique, ce lion partageant son corps avec un démon herbivore, victime à priori d'une malédiction. Il s'entoure progressivement d'une équipe composée d'individus aussi improbables les uns que les autres. Jugez plutôt, un chevreau, une souris et une renarde... C'est risible à souhait. Et de l'humour il y en a tout du long également, qu'il soit noir, de situation, loufoque. Mais ceci est une surface comme pour mieux dissimuler la tragédie qui se joue.
Allons gaiement vers le tome deux qui promet une série intéressante.
