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Critique de BRUMANT


Il n'y avait ni lune ni étoiles ce soir- la. La luminosite s'était éteinte et le ciel ne parlait pas. Il n'y avait plus de couleurs ni de formes. Les dunes et les arbres avaient fondu dans le noir sidéral. Je tournais les yeux partout pour traverser les ombres. C'est la 1 er fois que je lis un livre de cet auteur. Je psalmodiais des sourates pour me protéger. J'étais heureux de ce mutisme des choses. Je savais qu'ils ne me retrouveraient pas facilement. Que le noir les aveuglerait. Tous les bergers l'avaient dit. Sans oublier, sans faiblir, il faut éviter de tomber. Et moi, Rayhana si fragile et menue, je n'avais peur de rien. J'étais prete a tout. Combien de temps j'avais marché ? Je ne savais pas. J'entendais bruire mon estomac. Il aurait peur de voir une femme dépenaillée et souffrante, un djinn. le chef hurlera blesse dans son stupide orgueil.
Le rezzam,le fanion sacré qui jamais ne devait être touche par des mains impures. le tobol sacré a été souillée. Il a chuté. Je ne ressentais aucun remords meme j'exultais.
Je ne demandais rien au berger que j'avais rencontré. le drapeau qu'avaient porté
nos pères, était salis. Ce tambour ne va plus gronder pour vous. Une minuscule portion de douleur sera incomparable au gouffre qu'ils avaient creusé en moi. J'avais effacé les sourires satisfaits. La faim se réveilla en moi. Je n'avais plus rien à voir avec eux parce qu'ils m 'avaient interdit d'aimer. J'avais effacé leurs sourires satisfaits.Je n'étais plus de nulle part , je devais seulement m'éloigner. Je poussais devant moi, en ahanant fort, le tambour sacre. Mesmes pied s'enfonçaient dans le sable, et je m'affalais parfois sur le ventre. Maintenant je suis sur le reg ou les pierres sont tranchantes. J'ai faillis hurler tant je souffrais. J'avais trouvé le pays des cailloux qui écorchent les pieds mais ne retiennent pas les traces. Les regs ne savent pas pardonner à ceux qui s'arrêtent de marcher. J'avais peur, peur. J'avais peur de ma mère. le ciel me refusaient cet honneur et de se taire en plus.
Il m'ecrasait sous sa voute. Les gouttes de pluie me giflerent le visage. La pluie est un merveilleux don du ciel. Je dodelinais de la tête. Je sentais comme un intrus. L'argent chez nous ne servait à rien de bien utile. C'est ça me dit'elle. Tu peux te passer d'argent. Lui dit elle ? Quand je passais devant les tentes, je sentais les regards me suivre. J'entends déjà les septs youyous. Cela n'avait pas de sens.
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