>
Critique de Ghiblitotoro
Dans ce 4e tome de la série, les relations garçons/filles se précisent et se complexifient tandis que les distinctions sexuelles deviennent floues.
Le premier chapitre met l'accent sur le personnage de Sakurako, la grande amie brune d'Asumi. Ses sentiments envers cette dernière jeune fille vont s'affirmer comme des sentiments amoureux au cours du tome, alors qu'elle croise la route du karatéka Goro, qui est fasciné par elle depuis le tome 3.
Le second chapitre s'intéresse aux « couples » Hazuki/asumi et Madoka et sa jeune fiancée et creuse les mystères qui entourent respectivement Yusuke et Maki : quels sont leurs correspondants téléphoniques et que cachent-ils ?
Le chapitre suivant crée un triangle amoureux entre Hazuki, Asumi et le frère de celle-ci. On ne sait d'ailleurs pas tellement de quel côté penche le coeur d'Hazuki, qui est troublé tout autant en tant que fille qu'en tant que garçon. C'est d'ailleurs cette partie que j'ai préférée. Je trouve d'ailleurs qu'elle est représentative du volume. En effet, les garçons commencent à avoir une tournure d'esprit plus hermaphrodite, se préoccupant de leurs relations avec les filles tout en s'inquiétant de détails techniques féminins (taille de soutien-gorge par exemple), si bien que leurs relations avec les deux sexes deviennent ambiguës. Je trouve cela bien inspiré et particulièrement subtil d'avoir proposé un tel développement à un échange de sexe, technique narrative qui reste somme toute assez banale.
Je trouve le dernier chapitre un peu brouillon mais il a le mérite de lever en partie le mystère concernant Maki et de donner envie au lecteur de livre le tome 5.
On s'aperçoit, en lisant ce tome, que la série procède avec lenteur et subtilité et qu'elle construit son intrigue de façon à faire ressortir les différentes aspects et ambiguïtés de l'adolescence.
Le premier chapitre met l'accent sur le personnage de Sakurako, la grande amie brune d'Asumi. Ses sentiments envers cette dernière jeune fille vont s'affirmer comme des sentiments amoureux au cours du tome, alors qu'elle croise la route du karatéka Goro, qui est fasciné par elle depuis le tome 3.
Le second chapitre s'intéresse aux « couples » Hazuki/asumi et Madoka et sa jeune fiancée et creuse les mystères qui entourent respectivement Yusuke et Maki : quels sont leurs correspondants téléphoniques et que cachent-ils ?
Le chapitre suivant crée un triangle amoureux entre Hazuki, Asumi et le frère de celle-ci. On ne sait d'ailleurs pas tellement de quel côté penche le coeur d'Hazuki, qui est troublé tout autant en tant que fille qu'en tant que garçon. C'est d'ailleurs cette partie que j'ai préférée. Je trouve d'ailleurs qu'elle est représentative du volume. En effet, les garçons commencent à avoir une tournure d'esprit plus hermaphrodite, se préoccupant de leurs relations avec les filles tout en s'inquiétant de détails techniques féminins (taille de soutien-gorge par exemple), si bien que leurs relations avec les deux sexes deviennent ambiguës. Je trouve cela bien inspiré et particulièrement subtil d'avoir proposé un tel développement à un échange de sexe, technique narrative qui reste somme toute assez banale.
Je trouve le dernier chapitre un peu brouillon mais il a le mérite de lever en partie le mystère concernant Maki et de donner envie au lecteur de livre le tome 5.
On s'aperçoit, en lisant ce tome, que la série procède avec lenteur et subtilité et qu'elle construit son intrigue de façon à faire ressortir les différentes aspects et ambiguïtés de l'adolescence.
