AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


La trilogie démarre plein pot... BLe premier tome de la trilogie est écrit en 1980, l'action s'y passe en 2023... le monde est gouverné par des régimes totalitaires, le peuple est rassasié de jeux, de fake news, de médias contrôlés. Au-dessus de Paris trône une pyramide. A son bord, les dieux égyptiens. Ils demandent à Jean-Ferdinand Choublanc du carburant. Celui-ci souhaiterait échanger le carburant contre l'immortalité...

Arrive une capsule dans laquelle Alcide Nikopol est cryogénisé. Il a été envoyé en exil dans l'espace, mais il "revient" un peu tôt... Horus va prendre possession de Nikopol et renverser le pouvoir en place... Je vous passe les péripéties les plus dingues... parmi lesquelles le fait qu'Alcide retrouve son fils, qui a le même âge que lui et lui ressemble comme 2 gouttes d'eau. Evidemment, cette ressemblance va être un ressort de l'histoire.

Le premier volet, on l'a compris, est surréaliste et fin de siècle à souhait. Une chappe de plomb s'abat sur le lecteur, tant le propos est noir, et le trait idem... Bilal est un orfèvre. le deuxième tome est plus thriller, Il met en scène Jill Bioskop, une journaliste addict aux médocs. le troisième tome chapeaute le tout avec le retour des dieux égyptiens.

C'est indescriptible. D'ailleurs, j'ai lu et relu plusieurs passages pour être sûr (sans y arriver) de comprendre tout. La grande force du récit, outre le dessin qui est incroyable, c'est l'aspect "no limit" des réflexions de Bilal (dont les origines serbes sont évidemment liées à ce récit totalitariste). Lourd et pesant, le récit m'a fasciné, même s'il faut bien avouer un petit côté indigeste de temps à autres.
Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}