AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Rien ne va plus pour Robert! En plein milieu de la nuit, il réveille Raymonde à cause d'une vilaine toux. Elle lui propose alors une tisane, du sirop, une aspirine, un suppo ou une pastille, elle n'a pas l'air de comprendre que son mari est malade. Et il ne se gêne pas en le lui faisant savoir en hurlant. Ni une ni deux, elle appelle le médecin. Evidemment, à cette heure de la nuit, son cabinet est fermé. Heureusement que celui de garde est disponible. Seulement au bout de la 20ième sonnerie, il daigne lui répondre non sans lui faire comprendre que son coup de fil le tire de sa nuit. L'oeil pas bien, du sommeil dans les yeux, il arrive enfin et va pouvoir consulter notre pauvre Raymond qui se meurt. Après une brève consultation et un comprimé qui lui redonne sa jeunesse de 20 ans, le verdict tombe: une angine de poitrine qui peut entraîner un infarctus. Une petite opération, somme toute banale pour le médecin, s'impose et le séjour à l'hôpital s'annonce plus ou moins chaotique...

Bien mal lui en aura pris à ce cher Robert de tomber malade! Après ses dernières recommandations notées pour Raymonde, (on ne sait jamais, sans dramatiser, comment cela va se finir!), il prend la direction de l'hôpital. Evidemment, avec Binet, tout le monde en prend pour son grade: les femmes de l'accueil qui ne répondent pas aux appels des malades et ne cessent de papoter, les médecins qui ne s'adressent pas aux malades mais à la maladie, les femmes de ménage qui râlent, les aides-soignantes qui vous rappellent sans arrêt que vous devez rester en pyjama, les médecins (tiens, encore eux!) qui s'adressent à vous en utilisant le "il"... Toujours est-il que Robert ne compte pas s'éterniser d'autant plus que les pleurs ou les râles de ses voisins de chambre l'insupportent. Comme à son habitude, Binet écorche, gratte là où ça fait mal, non sans humour. Les situations sont drôles et cocasses. le dessin, quant à lui, est généreux et tout en rondeur.

Les Bidochon, bienvenue chez les blouses blanches!
Commenter  J’apprécie          360



Ont apprécié cette critique (32)voir plus




{* *}