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Critique de LadyDoubleH


Il y a deux ans, par là, j'ai lu les cinq tomes de la série Meg Corbyn d'Anne Bishop. Un univers original (catégorisé pour sa traduction française en Bit-Lit, son auteure en parle quant à elle sur son site comme de la dark-fantasy... on va dire que c'est entre les deux), une héroïne attachante, un monde intéressant et plein de vilaines créatures extras. Une histoire où les méchants sont des humains intolérants mais propres sur eux et les gentils une culture non-humaine qui a tendance à dévorer ses interlocuteurs, ça avait plutôt tout pour me plaire, faut dire. Verdict, j'ai adoré le premier tome, vraiment bien aimé les trois suivants dans l'ensemble, et trouvé le cinquième piteux haha, ses 480 pages auraient pu tenir en 120 tellement il ne s'y passe pas grand-chose. Mais bon.

Ce premier tome, Lettres écarlates, est un page-turner efficace, que j'ai dévoré à un moment où mes neurones avaient besoin de souffler. La quatrième de couverture ne rend pas vraiment justice au roman mais pose certains enjeux : « Meg Corbyn est une Cassandra Sangue, une prophétesse du sang, capable de prédire l'avenir lorsqu'elle s'incise la peau. Une malédiction qui lui a valu d'être traitée comme de la viande par des hommes sans scrupules prêts à la taillader pour s'enrichir. Mais aussi un don qui lui a permis de s'échapper et l'incite à chercher refuge chez les Autres. Là où les lois humaines ne s'appliquent pas. Même si elle sait, grâce à cette vision, que Simon Wolfgard causera également sa perte. Car si le chef des loups est d'abord intrigué par cette humaine intrépide, peu de choses la séparent d'une simple proie à ses yeux. ».

Il y a de cela longtemps, la guerre a fait rage sur Thaisia entre les deux espèces de prédateurs dominants créés par Namid : les humains et les Autres, des créatures antérieures, métamorphes, surnaturelles, différentes. Un compromis fut finalement trouvé pour garantir la survie des espèces : le monde appartient aux Autres, mais ils laissent les humains plus ou moins l'oublier dans certaines enclaves où ils ont le droit de vivre comme bon leur semble. Enfin « plus ou moins » comme bon leur semble, car dans chaque enclave humaine, un Enclos de Terra Indigene est implanté ; mieux vaut tenir l'ennemi à l'oeil. Quand Meg Corbyn demande asile et protection à l'Enclos de Lakeside, dirigé par des Loups (ces Autres ayant l'apparence de loups sous leur forme Terra Indigene), le monde va changer.

Un monde bien travaillé et une héroïne attachante qui se trouve désignée et mise en valeur par le regard des Autres. Pour les amateurs du genre, c'est à découvrir.
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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