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Critique de Witchblade


Livre lu dans le cadre de la Masse Critique du mois de novembre 2013.

Je remercie une nouvelle fois Babelio pour cette sélection ainsi que la collection « Pandore » des éditions « Pré aux clercs » pour l'envoi de ce tome dont j'avais découvert le premier tome lors d'une précédente Masse Critique. Par ailleurs, j'ai apprécié recevoir une attention de la maison d'éditions, à savoir des marque-pages faisant référence au livre muni du croquis d'un katana.

L'histoire reprend dans les minutes qui suivent la fin du tome 1, faisant suite au cliffhanger de celui-ci. Nous apprenons ainsi les détails de la fuite de Dame Kachiko en compagnie du samouraï d'élite Hatanaka, les explications avaient été plutôt succinctes dans le tome précédent. Par ailleurs, nous comprenons enfin la signification des titres des tomes. « Vent rouge » est le nom d'une tempête, de neige je pense, et « Dragon noir » vient du surnom donné au daimyo, « Dragon », du fait qu'il pratique la magie noire.

Par contre, j'ai repéré quelques incohérences dans le texte. À aucun moment, il n'est dit que Dame Kachiko n'a un ventre disproportionné du fait de sa grossesse et pourtant, elle va accoucher de plusieurs enfants, et non d'un seul au vu du texte. Il est également dit qu'Hatanaka donne un ordre à ses hommes puis un paragraphe plus loin, Hatanaka est le dernier défenseur de Dame Kachiko... J'ai été obligée de relire plusieurs fois le passage pour comprendre où l'auteur voulait en venir... Pas très pratique...

Chose rare chez cette maison d'éditions, j'ai trouvé des coquilles plutôt bizarres. Tout à coup, dans une phrase, je trouve une lettre seule à la place d'un prénom, plutôt curieux. La seconde coquille rencontrée vient de « voie » qui a été transformée en « voix » malgré le sens de la phrase.

Une grande partie de ce second tome est consacrée à Ichirô et aux siens, à leur apprentissage de soi et des autres ainsi qu'à apprendre à se compléter plutôt qu'à s'engueuler et à se marcher sur les pieds. Hatanaka ne s'en mêle pas trop et les laisse s'apprivoiser entre eux. Ils ont tous été élevés différemment et ont donc des perceptions différentes du monde qui les entoure, des armes et de la famille. Par la même occasion, nous apprenons à mieux les connaître avec leurs peurs et leurs doutes mais également avec leurs courages à toute épreuve dès que des combats sont en approche.

Par contre, j'aurais bien apprécié que Jean-Luc Bizien use un peu plus de notes de fin de pages, surtout pour tous les termes relatif au Japon médiéval et à ses multiples légendes. Je connais un peu les kamis et les tengus mais pas les ni-ô. du coup, ce n'est pas évident de suivre l'histoire quand il nous manque des éléments pour avancer... Dommage...

Ce tome est assez étendu dans le temps, contrairement au premier. Par contre, certains éléments auraient mérité, à mon goût, de plus amples informations plutôt qu'une avancée en accéléré. Je pense principalement au passage où Ichirô et les siens sont à la recherche d'une armée pour les aider dans leur vengeance et la page d'après, ils sont déjà en train de la former à l'art de la guerre. Un peu trop raccourci à mon sens, il manque quelques explications sur leur façon de parvenir à réunir cette armée...

La fin de ce diptyque me laisse plutôt dubitative mais sans que je réussisse à m'expliquer pourquoi. Certains éléments étaient tellement gros que j'ai pu prédire une partie de la fin mais en dehors de ça... Peut-être l'explication de fin qui semble être faite avec de trop grosses ficelles... Je ne sais... C'est bien dommage car la première partie de ce second tome était très agréable, on en apprenait plus sur Hatanaka et son passé, Ichirô et les siens ainsi que toute l'horreur entourant le daimyo adepte de magie noire. Mais la fin me semble tirer par les cheveux...

Comme vous l'aurez compris, mon avis est plutôt mitigé concernant ce tome et donc ce diptyque. le premier tome se terminait par un cliffhanger qui donnait envie de connaître la fin des aventures d'Ichirô et d'Hatanaka. Et la fin de ce second tome laisse un goût amer en bouche car il finit trop rapidement. Je conseille néanmoins ce diptyque sur fond de Japon médiéval où se mêle magie, mythologie japonaise et combats sanglants au katana. Pour ma part, je pense découvrir d'autres romans de cet auteur, dont j'apprécie quand même la plume, dès que ma PAL aura diminuée de moitié.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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