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Critique de HortensiaClark


A l'image du titre, issu d'une chanson de Johnny Clegg, ce roman dépeint un univers violent qui offre quelques pépites de beauté. L'Afrique du sud démesurée, inégalitaire offre un visage sauvage insaisissable. Malgré l'élection de Mandela et la fin de l'arpartheid, Troy Blacklaws nous dit son amour pour son pays mais aussi sa crainte quant à l'avenir. Bien pire encore, à travers le portrait de Jabulani, l'auteur offre la vision d'un Zimbabwe au bord du gouffre. L'écriture attentive aux détails, aux éclats, cisèle les tonalités extrêmes qui oscillent de la noirceur à la luminosité sans gradation jusqu'à l'éblouissement, jusqu'à la folie.


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