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Critique de RosenDero


Dans ce second tome, le navire sur lequel Isaac est peintre met le cap sur le Sud avec pour ambition de revendiquer des terres inconnues. On y trouvera un capitaine Jean Mainbasse toujours plus mégalo, attentif à sa notoriété (la réplique sur l'impuissance associée à la cruauté est géniale) et qui commencera sérieusement à perdre l'esprit. On découvre également et surtout le personnage de Jacques qui aura une importance capitale par la suite.
Ce tome est celui de la décadence et de la résilience. Après avoir subi tous les supplices inimaginables, être devenu alcoolique, avoir frôlé la mort, été défiguré, Isaac se révèlera toujours plus droit, fier, loyal, et amoureux. Pourtant, la distance aidant, il ne sait pas qu'Alice s'éloigne un peu plus de lui.

Un grand BRAVO pour l'épisode de l'aurore boréale, mystérieuse, énigmatique, inconnue.
Un immense GÉNIAL pour l'ambiance qui naît des planches sur les terres glacées, pour le froid qu'elles génèrent, pour les planches à clous, les glissades givrées, la viande de phoque et ce pauvre petit Adhémar (Kwâ !) et ce cher Henri...

D'un côté, dans les glaces, c'est un tome d'Aventures ! de Découvertes ! de Camaraderie.
De l'autre, à la capitale, c'est la décadence qui se dessine, la chute qui se prépare, et l'on n'espère qu'une chose, qu'Isaac ne rentre jamais…

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Mon avis sur la série dans son ensemble et sur l'édition luxe (intégrale des 3 premiers tomes) :
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