AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Berthelivre


Un livre qui se lit facilement, rapidement, mais qui ne me retient pas. La vie que l'auteur raconte, a pourtant tout pour toucher et émouvoir. Orphelin brutalement, très jeune, et atteint d'un lymphome à l'approche de la soixantaine, alors que son existence semblait lui offrir une sérénité rudement gagnée, comment ne pas compatir ?
Je devrais donc m'intéresser à ce que dit J.Ph. Blondel de son parcours de patient, du diagnostic à la rémission, puisqu'on ne sait jamais, tant qu'on ne l'a pas vécu soi, comment on réagit à la maladie quand elle s'appelle cancer, et qu'on se pose toujours la question quand elle attaque les proches.
Mais quelque chose de ma mémoire – souvenirs de choses vues et entendues - me souffle que ce qui vaut pour J. Ph. Blondel, ne vaut pas forcément pour les autres.

Le livre ne s'adresse vraiment à moi que lorsqu'il évoque les proches ; dans ces instants-là, oui, je retrouve des impressions qui me parlent, que chacun a connues, un jour ou l'autre.

Le plus beau passage du livre est dans les dernières pages : l'auteur évoque avec une précision très imagée, un souvenir rare, magnifique, de ses parents, rajeunis par des vacances heureuses, dansant sous le regard médusé de leur fils adolescent, lui souriant et faisant signe pour qu'il les rejoigne sur la piste de danse.

C'est pourtant cette invitation que J.Ph. Blondel interprète, quarante ans après, comme une incitation venue de ses morts, à laisser la maladie l'emporter. Pourquoi pas ? Mais pour ma part, je reste dans l'incompréhension.

Merci à Masse critique et aux éditions L'Iconoclaste de ce livre. S'il ne m'a pas vraiment séduite, il m'a permis de découvrir l'auteur, prolifique semble-t-il, et sa vie, dont je ne savais rien.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (18)voir plus




{* *}