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Critique de BurjBabil


Cette critique vaut pour les deux tomes du diptyque, je ne sentais pas l'intérêt de dissocier les deux volumes.
Trois femmes : une noire (la capitaine), une blanche (un peu secouée), une asiatique (médecin), sont dans un vaisseau spatial à la recherche d'un autre vaisseau nommé Jupiter lander 1, disparu aux alentours de Jupiter et de ses quatre grosses lunes et ses treize plus petites. Une des trois tombe dans l'espace, que reste-t-il ?
Comme d'habitude en SF sans voyage supraluminique, il faut cryogéniser ces voyageurs de l'espace pour éviter que des mamies n'arrivent sur place... étant donné la durée du voyage, quelques dizaines d'années... Ici, elles sont alimentées par un ordinateur qui leur délivre du HGL, une molécule retardant le vieillissement des cellules.
Cela me donne l'occasion de dire que nos trois héroïnes sont joliment dessinées, le trait est léger, les couleurs biens maîtrisées, avec le sépia rouge pour les scènes du passé ou fantasmées, c'est graphiquement réussi.
Scénaristiquement, c'est un huis clos dans le vaisseau entre filles : la noire est dans une posture « black lives matter » puisqu'elle est la dernière représentante de sa « race », l'asiatique semble lesbienne et souhaite une GPA avec la caucasienne, à moins que ce ne soit le fait de l'imagination de cette dernière qui souffre de troubles psychologiques,
D'où les questions métaphysiques qui ont présidé à la création de cette BD : les hommes sont ils indispensables à la création ? Peut-on imaginer un être humain parfait, signifiant après la troisième guerre mondiale génétiquement débarrassé de ses tendances asociales et autodestructrices ? Et le clonage, éthique ou pas ?
Questions sympas auxquelles ce diptyque ne répond pas et finit dans un maelstrom difficilement compréhensible. Il est vrai que ce genre d'histoire est plus facile à commencer qu'à finir, que poser des questions aussi difficiles est plus facile que d'y répondre intelligiblement.
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