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Critique de koalas


L'album Black and White , 3ème album des Stranglers a fait un tabac en Angleterre à sa sortie en mai 1978. Il est considéré par les puristes comme le premier groupe Post-punk. Pourtant comme le rappelle fort bien Anthony Boyle dans son introduction, c'est un groupe inclassable et mal aimé.
Honni de la presse musicale et des punks à cause de leur dégaine et leurs âges avancés, les Stranglers s'étranglent ! Les arpèges de Dave Greenfied le clavériste moustachu génial du groupe font particulierement tache dans la scène musicale. Pourtant sans ses arrangements sophistiqués qui apporte une touche de folie dans ce monde de brute, point de groupe culte . Disparu en 2020, ce livre lui est dédié. N'oublions pas les trois autres autres membres fondateurs qui apportent leur touches noires et blanches : Hugh Cornwell, le chanteur guitariste apparaît aussi affuté que ses riffs et ses accords. Jet Black le batteur à l'allure de bucheron incarne la force tranquille du groupe quant au bassiste à l'allure féline J.J. Burnel ,ses puissantes et mélodiques lignes de basse ont fait plus d'un adepte. A commencer par Simon Gallup le bassiste de Cure et Peter Hook de Joy Division. Pour ma part, il fait partie de mes bassistes préférés avec Dave Allen de Gang of Four et Barry Adamson du groupe Magazine et Birthday Party.
Je reconnais que passer à la moulinette tous les titres de l'album Black and White peut-être destabilisant pour le lecteur qui n'a pas les chansons en tête, l'exercice est périlleux mais l'auteur Anthony Boyle s'en sort très bien. J'ai eu beaucoup de plaisir à écouter l'album en lisant l'ouvrage qui fourmille d'anecdotes sur le groupe, leurs compositions, leurs coups de poing et de gueule, leur humour pince sans rire, leurs passion pour le Japon, leur désamour pour la Suède et la presse musicale etc...
Black and White est une mine pour le fan et un tremplin pour le néophyte qui souhaite (re) découvrir ce groupe et album phare.
Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions Densité pour ce petit bijou post-punk.
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