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Critique de Yvan_T


Ce douzième tome conclut le troisième et dernier cycle de cette série blockbuster de Glénat prévue en 13 tomes. Après un cycle dédié au Futur et un dédié au Présent, c'est dans le Passé que se poursuit cette grande aventure spatio-temporelle, constituée de 3 cycles de 4 tomes et d'un épilogue qui vient de paraître.

Le fil rouge de ce troisième cycle invite à reconstruire un album photo du futur et la trame de chaque album s'avère à chaque fois identique. Alors que les auteurs développent à chaque fois une histoire divertissante en adéquation avec l'époque en question, le jeu consiste toujours à réunir les deux frères afin d'effectuer un bond vers l'époque suivante. Si ce cycle s'avère pour l'instant assez dispensable au niveau de l'intrigue globale, cette nouvelle incursion dans le passé n'est cependant pas dénuée d'intérêt.

Il y a tout d'abord la présence d'Issa, personnage clé de cette saga, qui ajoute un peu de piment à ce tome, tout comme le fait de savoir d'avance que ce passage par les arènes de l'époque romaine sera fatal pour l'un des protagonistes. Puis, il y a cette ambiance digne de Murena, qui plonge le lecteur dans les arènes de Lutèce pour un tome axé sur les combats entre gladiateurs. Ce tome permet également de ponctuer de manière assez crédible le développement psychologique des deux frères au fil des tomes.

Au niveau du graphisme, après deux cycles respectivement dessinés par Eric Stalner et par Marc Bourgne, un tome dessiné par Lucien Rollin, un par Siro et un par Eric Lambert, c'est Eric Liberge qui se charge d'illustrer cet album. Autant dire que les auteurs ont gardé le meilleur pour la fin, car la mise en images de cet album est assez somptueuse. Il faut également souligner la colorisation experte de Jean Jacques Chagnaud, qui contribue à propulser le lecteur au milieu de combats poussiéreux et ensanglantés. La couverture de Juanjo Guarnido ("Blacksad"), qui dessinera toutes les couvertures et l'épilogue de la série, contribue à insuffler une certaine uniformité graphique à l'ensemble.

Un tome efficace, servi par un graphisme somptueux, qui ponctue un cycle tout de même assez dispensable.

Vivement la conclusion !
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