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Critique de hanyrhauz


Je crois aux fantômes. Je crois que la mort ne sépare pas ceux qui s'aiment. Je crois aux histoires folles, intenses, trop intenses. Je crois qu'il est possible de tomber amoureux d'un tableau. Je crois aux rencontres improbables qui se produisent grâce aux livres. Je crois que la beauté peut nous sauver de tout. Je crois en la puissance des femmes. Des mots. Des images.

Il y a un peu de toutes ces croyances dans Saturation. le texte est porté par une voix célèbre, celle de Gustave Courbet, fantôme un peu cabot qui regarde avec tendresse la jeune femme qui découvre l'amour sous ses yeux. Un amour incandescent qui bientôt se teinte de noir et de boue. Et l'élan qui permettait l'envol disparaît. A terre, on s'enlise.

J'ai appris beaucoup de Gustave Courbet dans ce roman. Quand je visite un musée, je guette toujours deux artistes : Delacroix et Courbet. Parce que l'un comme l'autre décident de rompre les codes de leur époque et d'inventer autre chose. Je crois aussi beaucoup au pas de côté. A ceux qui décident volontairement de ne pas suivre le courant. L'autrice, pour autant, n'en fait pas trop, ne s'enfermant pas dans la biographie romancée. Très vite, les informations sur le peintre n'étaient plus qu'un cadre pour magnifier cette histoire d'amour toxique qui est au coeur de tout. Et cette histoire là est de celles que j'aime, indéniablement.

Et puis, il y a la musique. Pour moi ça compte. le rythme des phrases, certes, mais pas seulement. La musique tient un rôle essentiel dans le texte, la playlist en est la preuve, je la partage intégralement (@thanyrauz
approved).

Alors, voilà, il y a la peinture, la musique, l'amour, la vie dans ce roman. Un fantôme et une femme puissante. Tout ce en quoi je crois. En refermant ce livre, je ne dirai que deux choses.
Je crois en Gustave Courbet. Je crois en Thael Boost.
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