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Critique de BurjBabil


Mon dernier ouvrage lu sur l'Egypte est très ancien (antique?) aussi me suis-je plongé avec frénésie dans celui-ci. On commence chronologiquement par une balade dans le paléolithique, puis le néolithique. La famille des homos se disperse et donne naissance à quelques grand peuples comme les racines linguistiques communes semblent le prouver. J'ai trouvé cette partie sympa mais trop débattue actuellement pour mériter un tel développement ici. Mais cela donne le ton de l'ouvrage : humour léger, rythme enjoué, l'auteur prend plaisir à nous emmener dans son univers culturel, c'est plutôt agréable.
Des cartes, très bien faites, simples, en noir et blanc, montrent les migrations, quelques photos jalonnent l'ouvrage. le problème : elles ne sont pas assez nombreuses pour ce genre d'ouvrage et pas toujours choisies au mieux.
L'originalité ? c'est à mi-chemin entre un livre de vulgarisation historique et un livre dont vous êtes le héros.
Vous endossez en effet successivement le rôle d'un paysan-navigateur-marchand implanté dans une petite bourgade du delta du Nil, puis plus tard celui d'Ouremtitès, Grande Épouse Royale de Sa Majesté Pépi Ier, et plus tard encore celui d'Hérouennefer, un général du pays de Koush guerrier confirmé et combattant en Palestine aux côtés des Égyptiens, avant d'être «égyptianisé» de faire sécession et de devenir pharaon de la haute Égypte . . . .et de centaines d'autres encore.
Le tout en six tableaux majeurs qui balaient l'histoire des us et des coutumes évoluant avec les siècles et les populations qui s'installent, disparaissent, migrent, adoptent de nouvelles règles de vie etc . . .
Ma préférence va naturellement à Eratosthène, à la tête de la bibliothèque d'Alexandrie, et à sa première mesure du rayon de la Terre : et oui, bizarrement, on le savait déjà qu'elle était sphérique . . . Là une petite illustration aurait été bienvenue mais non c'est un temple d'Horus à Edfou qui clôture cette incarnation géométrique. Tant pis, c'est décevant.
C'est donc une bonne petite vulgarisation qui plaira à un néophyte, permettra de se remettre en tête une vision synthétique de l'histoire de ce coin du monde méditerranéen.
Pour quelqu'un cherchant plus de précisions historiques, plus de profondeur d'analyse, ce côté répétitif des « vous êtes bidule, vous êtes machin » finira par agacer.
Voilà vous savez à quoi vous en tenir.
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