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Critique de Goupilpm


Nous avions quitté Farkhar et ses deux acolytes en route pour le chemin des Malèfices et Viridius en route pour mettre le siège devant Sarm Eloïan. Ce présent tome reprend où on l'avait quitté, pour déjouer les machinations de Silfraded, Farkhar commence à affronter les épreuves magiques que ce dernier a placé pour retenir les Célestes et empêcher les humains de rêver. Quand à la guerre qui se dessinait elle devient réelle, l'ost de Aak-Sour s'est installée devant les murailles de Sarm Eloîan.

Le début du siège est bien introduit, l'on assiste à tous les préparatifs d'attaque
s et de défense. le siège et les attaques et contre attaques occupent une grande partie de cet opus. On assiste au assauts et aux combats individuels des protagonistes principaux au sein de la grande bataille qui fait rage. On retrouve dans Bertrand Borie la magnificence des combats auxquels nous avait habitué le Maître incontesté du genre, le regretté David Gemmenll.

En parallèle l'on suit la progression des trois amis qui doivent affronter les différentes épreuves, la magie y est omniprésente mais plus suggère que visuelle. Pour la magie démonstrative il faut plutôt se tourner vers le mage Silfraded. Quant aux épreuves, si elles se succèdent, elles ne sont pas assez exploitées et les protagonistes s'en tirent un peu trop facilement. On aurait aimer sur ce point que l'auteur soit plus imaginatif.

Du côté de l'univers si le monde se développe peu, il n(en est pas de même du bestiaire qui prend de l'ampleur avec de nouvelles ethnies, mais également l'apparition de monstres cauchemardesques issus des enfers.

Les personnages principaux n'évoluent que peu par rapport à l'opus précédent et notre empathie se dirige plus vers les nouveaux personnages bien décrits et qui apportent su sang neuf au récit

L'intrigue à plusieurs niveaux délaisse le côté linéaire de la narration des précédents volumes, les nombreux rebondissement suscitent l' intérêt du lecteur, et ainsi la dynamique de lecture s'en trouve excellente.

Le point fort du roman est sans contexte les brefs passages de la scène d'amour hors du temps et de l'espace entre Aïwana et Farkhar s'intègrent parfaitement aux actions du prince lorsqu'il doit vaincre les épreuves qui se présentent à lui pour délivrer les neuf Célestes qui gouvernent la destinée des hommes. C'est un moment où le lecteur ne sait pas si c'est vraiment réel ou si c'est tout simplement onirique


On retrouve le style riche et parfois ampoulé des légendes et bretonnes . le vocabulaire sans être vraiment trop complexe à appréhender, s'avère tout de même plus recherché que dans la majorité des ouvrages, notamment en termes de chevalerie moyenâgeuse. Malheureusement le plaisir de la lecture est quelque peu gâché par les coquilles bien plus nombreuses que dans le tome précédent.

Le dénouement s'avère quand a lui décevant à plusieurs niveaux. Tout d'abord comme on s'en doutait dès le premier opus Farkhar parvient dans cet opus à surmonter les épreuves, mais il arrive à mettre fin aux sombres desseins de Silfadred grâce à l'aide divine d'Ischeltroëm. Puis la où la goutte d'eau fait un peu déborder le vase, c'est la résurrection de la jeune princesse ; un côté trop conte de fées : ils se marièrent,eurent....

Au final, une très bonne fantasy même si l'intrigue et la toile de fond s'avèrent p^tôt classiques. Si l'action n'était toutefois pas assez présente dans les deux premiers tomes, la série se termine avec un côté épique très marqué, puisque presque intégralement le récit est consacré au siège, aux préparatifs d'attaque et de défense, puis aux multiples combats. Pour les néophytes en matière de chevalerie l'auteur les a gratifiés d'un lexique explicatif en fin de volume.
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