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Critique de SemiPhore


Les Sentinelles sont libres, mais les parents d'Ewilan manquent à l'appel. Toujours accompagnée de ses amis, la jeune fille se lance à leur recherche.

Encore une bonne lecture, simple et agréable. Gwendalavir est un peu plus développé avec la Citadelle, les îles Alines et la légende de Merwyn, de nouveaux personnages entrent en jeu et s'accordent agréablement avec ceux déjà présents et les péripéties s'enchainent sans laisser place à l'ennui.
L'humour m'a paru un peu plus présents que dans les tomes précédents, et il mène souvent à des interactions un peu brutales entre les persos, d'autant que ce sont toujours Bjorn et Salim qui prennent... J'ai particulièrement senti un certain déséquilibre dans la relation entre Salim et Ewilan, menant à une dispute en fin de tome que j'ai trouvée un peu gonflée. Écrire des personnages féminins forts et qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, c'est important et je salue la tentative de Bottero. En revanche, si je me retrouve à avoir de la peine pour le garçon qui a fait preuve d'un comportement un peu macho et déplacé, c'est que la méthode employée pour faire passer le message manque peut-être de subtilité. Je serais curieuse de savoir ce qu'en pensent d'autres lecteurs, ce genre de scènes me gâche un peu le personnage d'Ewilan mais peut-être que j'accorde trop d'importance à ces détails.
Ce point mis à part, c'est quand même un excellent bouquin de fantasy pour jeune que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.
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