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Critique de Skarn-sha


L'histoire narre le parcours d'Ellana, jeune fille curieuse et intrépide, privée de ses parents lors d'une embuscade contre leur caravane.
Dissimulée par sa mère dans une cache du chariot, elle est secouru, puis élevé par de curieux êtres humanoïdes de petite taille.
A l'adolescence, elle les quitte pour parcourir le monde et en apprendre plus sur ses véritables parents.
Chemin faisant, elle rencontrera le marchombre Sayanel, qui décelant son fabuleux potentiel et ayant déjà un apprenti, la confiera à son ami Jillano.

Premier livre que je lis de cet auteur, pourtant vivement conseillé par Plume et bien d'autre, cette trilogie est un véritable coup de coeur.

Je m'étais en effet attendu à un bon roman de fantasy. Il en possède d'ailleurs toutes les caractéristiques : des monstres, des héros aux capacités spéciales surhumaines, de l'amour, des guerres, des trahissons, de nombreuses tragédies, des prophéties et d'étranges noms aux consonances magiques.

Rien de bien transcendant si j'ométais de mentionner la plume incroyable de Bottero.

En effet, bien que le lecteur se contente de suivre la progression d'Ellana sur la voie des marchombre, ce roman recèle de grandes richesses.

En plus de bâtir un univers complet, Bottero construit toute une philosophie autour de l'enseignement dispensé par le maître marchombre à son élève.

Et surtout, Bottero manie la plume comme les marchombres leurs dagues : le geste est simple, mais gracieux et efficace, sans superflu et toujours emprunt d'une certaine poésie.

Dans les bonus, Bottero décrit d'ailleurs sa manière d'écrire :

Écriture. Travail sur la forme. Lisser ses phrases pour qu'elles caressent, les affûter pour qu'elles tranchent, les effiler pour qu'elles percent, les vriller pour qu'elles crochètent. Faire de ses phrases une panoplie d'outils destiné à un seul but : sculpter l'émotion.

Bottero, plutôt que d'embellir son texte avec des mots aux rythmes chantant, mise sur la puissance, quasi-magique du sens profond de chaque mot qu'il emploi.

Les poésies marchombres sont extrêmement courtes, parfois juste trois mots, et semblent basées sur la puissance des mots utilisés dans le bon contexte.

Voir mon avis sur la trilogie :
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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