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Critique de tourne_la_page
Plume est une Ombre. Discrète, agile, silencieuse, libre. Elle survit dans les rues d'AnÓcour et chacune de ses journées a des airs de combats.
Estéblan est un jeune écuyer des Chevaliers du Vent. Éperdu d'admiration et de respect devant les majestueux aigles géants, il serait prêt à tout pour les défendre, eux et sa confrérie, et peut-être un jour avoir l'honneur de faire un vol sur leur dos.
Ils n'auraient du jamais se rencontrer. Mais leurs regards se sont croisés et leur vie également. Maintenant, un seul objectif : survivre.
Ce livre est un court roman d'une centaine de pages et c'est un écrit retrouvé de Pierre Bottero. C'est très bien expliqué dans le préface par sa femme : elle a retrouvé cette histoire en 2018, que son mari avait écrit entre Ewilan et Ellana, et a décidé de la publier. Je me souviens avoir vu ce petit bouquin à la librairie et l'avoir pris sans aucun doute : on ne peut pas hésiter devant du Pierre Bottero !!
Je pense que c'était vraiment une super idée de publier ce texte car ça a permit aux lecteurs et lectrices de replonger un moment dans l'univers tellement magique et merveilleux de cet auteur qu'on pensait ne jamais retrouver un jour.
La plume est toujours aussi incroyable, poétique et juste.
Personnellement, comme j'ai lu ce livre juste après Ellana, je ne pouvais m'empêcher de chercher des points communs entre le monde de Plume et d'Estéblan et celui de Gwendalavir. Je n'en ai trouvé aucun mais, comme le texte est très court, c'est dur de s'encrer dans l'univers et de comprendre totalement la hiérarchie et la société de celui-ci, et donc de se l'approprier.
C'est souvent le problème dans les textes très courts : on n'arrive pas à s'attacher complètement aux personnages et à leur monde, on n'entre pas à 100% dans l'histoire même si le récit est magnifique, et c'est ce que je craignais en ouvrant ce court roman.
C'est à moitié ce qui s'est passé, mais je n'étais pas déçue. Je m'explique.
En 94 pages, Pierre Bottero réussi l'exploit de nous immerger dans un monde totalement nouveau, une société avec des classes et des rôles précis, à nous faire découvrir et aimer deux personnages avec des caractères plus que différents.
Alors, oui, pour quelqu'un qui n'est pas habitué à la richesse de sa plume et de ses expressions, ça peut être quelque peu déstabilisant au début, mais on comprend très rapidement le gros de l'histoire.
Les deux personnages principaux, Plume et Estéblan, sont sympathiques, même si on n'a pas vraiment le temps d'explorer à fond leur personnalité.
Ma préférée est sans aucun doute Plume, elle me rappelle un peu Ellana, et les Ombres peuvent être des silhouettes des marchombres (mais seulement des silhouettes, les marchombres sont mille fois plus complexes que ça). Comme nos deux protagonistes sont tous les deux très jeunes, leurs dialogues sont un peu simples, mais d'une belle simplicité, avec des mots qui frappent et percutent.
Les personnages secondaires de ce récit sont les oiseaux. Mais pas des oiseaux du type rouge-gorge, pie ou corbeau, non, des oiseaux du type aigle, faucon, autour, chouette… C'était la première fois que je lisais un livre de Pierre Bottero dans lequel il se concentrait autant sur des animaux, avec des descriptions splendides qui rendent justice à la majestuosité et à la puissance de ces rapaces. On ressent le lien très fort qu'Estéblan et Plume ont lié avec eux, dans un respect et un amour commun.
Ce fut un coeur de coeur pour ce court livre, frappant, beau et poétique.
Le seul point vraiment cruel, c'est que l'histoire se termine sur une fin ouverte, et on ne peut que vouloir la suite ! Mais ça, c'est à notre Imagination de la découvrir...
Estéblan est un jeune écuyer des Chevaliers du Vent. Éperdu d'admiration et de respect devant les majestueux aigles géants, il serait prêt à tout pour les défendre, eux et sa confrérie, et peut-être un jour avoir l'honneur de faire un vol sur leur dos.
Ils n'auraient du jamais se rencontrer. Mais leurs regards se sont croisés et leur vie également. Maintenant, un seul objectif : survivre.
Ce livre est un court roman d'une centaine de pages et c'est un écrit retrouvé de Pierre Bottero. C'est très bien expliqué dans le préface par sa femme : elle a retrouvé cette histoire en 2018, que son mari avait écrit entre Ewilan et Ellana, et a décidé de la publier. Je me souviens avoir vu ce petit bouquin à la librairie et l'avoir pris sans aucun doute : on ne peut pas hésiter devant du Pierre Bottero !!
Je pense que c'était vraiment une super idée de publier ce texte car ça a permit aux lecteurs et lectrices de replonger un moment dans l'univers tellement magique et merveilleux de cet auteur qu'on pensait ne jamais retrouver un jour.
La plume est toujours aussi incroyable, poétique et juste.
Personnellement, comme j'ai lu ce livre juste après Ellana, je ne pouvais m'empêcher de chercher des points communs entre le monde de Plume et d'Estéblan et celui de Gwendalavir. Je n'en ai trouvé aucun mais, comme le texte est très court, c'est dur de s'encrer dans l'univers et de comprendre totalement la hiérarchie et la société de celui-ci, et donc de se l'approprier.
C'est souvent le problème dans les textes très courts : on n'arrive pas à s'attacher complètement aux personnages et à leur monde, on n'entre pas à 100% dans l'histoire même si le récit est magnifique, et c'est ce que je craignais en ouvrant ce court roman.
C'est à moitié ce qui s'est passé, mais je n'étais pas déçue. Je m'explique.
En 94 pages, Pierre Bottero réussi l'exploit de nous immerger dans un monde totalement nouveau, une société avec des classes et des rôles précis, à nous faire découvrir et aimer deux personnages avec des caractères plus que différents.
Alors, oui, pour quelqu'un qui n'est pas habitué à la richesse de sa plume et de ses expressions, ça peut être quelque peu déstabilisant au début, mais on comprend très rapidement le gros de l'histoire.
Les deux personnages principaux, Plume et Estéblan, sont sympathiques, même si on n'a pas vraiment le temps d'explorer à fond leur personnalité.
Ma préférée est sans aucun doute Plume, elle me rappelle un peu Ellana, et les Ombres peuvent être des silhouettes des marchombres (mais seulement des silhouettes, les marchombres sont mille fois plus complexes que ça). Comme nos deux protagonistes sont tous les deux très jeunes, leurs dialogues sont un peu simples, mais d'une belle simplicité, avec des mots qui frappent et percutent.
Les personnages secondaires de ce récit sont les oiseaux. Mais pas des oiseaux du type rouge-gorge, pie ou corbeau, non, des oiseaux du type aigle, faucon, autour, chouette… C'était la première fois que je lisais un livre de Pierre Bottero dans lequel il se concentrait autant sur des animaux, avec des descriptions splendides qui rendent justice à la majestuosité et à la puissance de ces rapaces. On ressent le lien très fort qu'Estéblan et Plume ont lié avec eux, dans un respect et un amour commun.
Ce fut un coeur de coeur pour ce court livre, frappant, beau et poétique.
Le seul point vraiment cruel, c'est que l'histoire se termine sur une fin ouverte, et on ne peut que vouloir la suite ! Mais ça, c'est à notre Imagination de la découvrir...
