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Critique de LoupAlunettes
Ils ont de drôles de vie, les enfants du Bayou.
Un album étonnant, amusant, des personnages qui nous ressemblent, avec le zest pittoresque et le folklore de la Louisiane en plus qui décorent avec beaucoup d'exotisme.
Grâce à Isabelle Botter et Eva Roussel, les légendes du Bayou prennent vie et s'immiscent dans la vie de tous les jours de ces familles et elles se vêtent d'une normalité désarçonnante.
Liloye a un alligator aussi docile qu'un chien domestique, sa mère adoptive Oliva est un peu sorcière pour gagner son pain quotidien et fait des philtres d'amour et le nouvel ami de Blaise est un enfant sauvage qui se transforme en loup le soir, le fameux Rougarou.
Premier personnage principal: Liloye est une gamine pétillante, c'est une enfant trouvée mais qui semble composée avec.
Les auteurs placent les éléments de racines un peu chahutés mais cela n'est pas le propos, c'est un détail de fond, la tendresse et la drôlerie des personnages en sont le vrai moteur, c'est une aventure d'enfants, de copains, d'adultes et de bons voisins.
Liloye a grandi là, dans le bayou et grâce à elle, Blaise et les lecteurs ont une présentation dynamique des us et coutumes, des habitudes du coin, elle sait tout ce petit bout de chou de guide à la caboche tressée.
Elle secoue Blaise comme un cocotier par sa spontanéité et sa fantaisie, lui qui est dans sa coquille en emménageant avec son papa.
Serrant son livre de contes contre lui, il va se laisser un peu apprivoiser, ne plus avoir peur de Gaby l'alligator (il a un prénom, les chiens en ont, normal), ne plus avoir peur des ronflements de Oliva et Liloye le soir, ne plus craindre le rougarou, ne plus avoir peur du tout de vivre sur de nouvelles bases sa nouvelle aventure.
L'histoire vaudou de Jimmy le rougarou va lui permettre de relativiser, de s'approprier les lieux et de s'investir dans la réhabilitation de ce petit garçon sauvage qui ne demande finalement qu'un peu d'attention. L'abandon de Jimmy entre dans les choses qui arrivent, qui voudrait d'un enfant loup garou?
Sa maman en pleure encore, comme le papa de Hansel et Gretel, contraint et forcé d'abandonner la chair de sa chair.
On ne sait à la fin si il y aura une suite.
Ca pourrait être chouette, il nous reste un agréable petit goût de trop peu sur notre faim.
C'est mignon, c'est à découvrir.
Un album étonnant, amusant, des personnages qui nous ressemblent, avec le zest pittoresque et le folklore de la Louisiane en plus qui décorent avec beaucoup d'exotisme.
Grâce à Isabelle Botter et Eva Roussel, les légendes du Bayou prennent vie et s'immiscent dans la vie de tous les jours de ces familles et elles se vêtent d'une normalité désarçonnante.
Liloye a un alligator aussi docile qu'un chien domestique, sa mère adoptive Oliva est un peu sorcière pour gagner son pain quotidien et fait des philtres d'amour et le nouvel ami de Blaise est un enfant sauvage qui se transforme en loup le soir, le fameux Rougarou.
Premier personnage principal: Liloye est une gamine pétillante, c'est une enfant trouvée mais qui semble composée avec.
Les auteurs placent les éléments de racines un peu chahutés mais cela n'est pas le propos, c'est un détail de fond, la tendresse et la drôlerie des personnages en sont le vrai moteur, c'est une aventure d'enfants, de copains, d'adultes et de bons voisins.
Liloye a grandi là, dans le bayou et grâce à elle, Blaise et les lecteurs ont une présentation dynamique des us et coutumes, des habitudes du coin, elle sait tout ce petit bout de chou de guide à la caboche tressée.
Elle secoue Blaise comme un cocotier par sa spontanéité et sa fantaisie, lui qui est dans sa coquille en emménageant avec son papa.
Serrant son livre de contes contre lui, il va se laisser un peu apprivoiser, ne plus avoir peur de Gaby l'alligator (il a un prénom, les chiens en ont, normal), ne plus avoir peur des ronflements de Oliva et Liloye le soir, ne plus craindre le rougarou, ne plus avoir peur du tout de vivre sur de nouvelles bases sa nouvelle aventure.
L'histoire vaudou de Jimmy le rougarou va lui permettre de relativiser, de s'approprier les lieux et de s'investir dans la réhabilitation de ce petit garçon sauvage qui ne demande finalement qu'un peu d'attention. L'abandon de Jimmy entre dans les choses qui arrivent, qui voudrait d'un enfant loup garou?
Sa maman en pleure encore, comme le papa de Hansel et Gretel, contraint et forcé d'abandonner la chair de sa chair.
On ne sait à la fin si il y aura une suite.
Ca pourrait être chouette, il nous reste un agréable petit goût de trop peu sur notre faim.
C'est mignon, c'est à découvrir.
