AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LoupAlunettes


Quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas.
Le fantôme Baron Oscar de Canterbourg ne comptera pas les nuits d'épouvante qu'il promettra à sa descendance.
Après tout, c'est le meilleur moyen d'entretenir l'image du passé, pas vrai?
Les nuits seront alors animées.
Mais l'auteur André Bouchard nous réservera un rebondissement facétieux comme il s'est les imaginer.
S'est-il trompé de lieu, s'est-il trompé d'époque?
Comme dirait cette brave Louise:
"J'ai accepté par erreur ton invitation
J'ai dû m'gourer dans l'heure
j'ai dû m'planter dans la saison..."
Ce coquin de Baron se retrouvera un soir dans la chambre du petit Martin Chignole et contre toute attente, le gamin n'a pas peur de lui, bien au contraire.

Nous sommes presque dans le scénario de la sorcière "Cornebidouille" de Pierre Bertrand (Ecole des Loisirs) et de son petit Pierre qui n'a pas peur de faire la nique à l'horreur sur le seuil de sa porte.
Martin sera aussi un empêcheur de hanter en rond et malheureusement il ne sera pas seul.
Le monde moderne se montrera plus épouvantable encore qu'une tête coupée, en difficulté d'éprouver comme à la belle époque des fantômes, nous glissera discrètement l'auteur pour seconde lecture.

Encore une histoire où la gentillesse sera un mal plus épouvantable que la méchanceté, comme dans le titre "Une si charmante verrue sur le nez".
Les enfants sont clairement un fléau pour les fantômes, ils n'ont peur de rien.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}