AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Surineur


J'ai reçu dans le cadre de Masse Critique, pensant trouver quelques recettes. Mais que nenni ! à la place, on suit l'histoire de trois "Mères", cuisinières, et tenant des auberges où les peintres romantiques de l'époque y restaient des mois, à peindre et s'imprégner de l'Auvergne. "La France, c'est l'Auvergne avec un peu de terre autour"

On y découvre également la vallée de Royat, son histoire, son développement. Les textes, bien écrits, sont ponctués d'images, tableaux et gravures, juste de quoi rythmer la lecture.
L'Auvergne inspira également des airs de musique, toujours dans la période Romantique, où les artistes, par le bouche-à-oreille, défilait en ce petit village.

"Et pourtant ! Une période, un site, un paysage, des maîtres, des élèves, et surtout des auberges ... tout était réuni pour que le souffle de l'esprit romantique et du plein air fassent école en ces lieux". Les récits de vie de l'époque sont entrecoupés par des témoignages, poèmes, illustrations et autres mots de voyageurs, la plupart artistes, certains de renom, déclamant, chacun avec son art, la beauté du lieu et des paysages.

Jusqu'à l'apparition des trains, puis des bains, avec le thermalisme naissant, les changements s'opérèrent bien vite. Ainsi les touristes affluent, les estampes disparaissent, laissant la place aux photographies. Ainsi prend fin l'ère des Romantiques, laissant la place aux Impressionnistes. Ainsi prend fin l'âge du petit village de Royat dans sa vallée, laissant la place à Royat-les-Bains.

"Puisque me voici oisive, je reste longtemps à rêver sur ma terrasse, je regarde ma chère vallée de Royat, et je m'en remplis les yeux - La Mère Quinton"
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}