Cela fait du bien de replonger dans les phrases de Boudard, cette gouaille argotique si particulière de l'après-guerre. C'est aussi l'occasion de voir combien notre société a évolué sur la place des femmes et l'homosexualité. Ouf ! Ce n'est pas encore parfait mais on est partis de loin.
Boudard cogne fort sur les politiques, sur les opportunistes, sur les collabos durant l'occupation, les adeptes du marché noir et là, je pense que rien n'a beaucoup changé. Il dénonçait, d'autres dénonceront : la nature humaine est ainsi faite.
Un morceau d'anthologie que ce périple du cercueil de Jules, jeune soldat tué par une mine allemande dont le père va rapatrier le corps pour pouvoir se protéger de ses choix pétainistes. Moi, Monsieur, mon fils est mort pour la France ! Inattaquable.
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