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Critique de encoredunoir


On avait été agréablement surpris par le premier roman d'Anthony Bourdain, La surprise du chef, et si cet effet de surprise n'est plus là au moment de lire Pizza créole, il est indéniable que l'on passe une fois encore un moment agréable.
Si l'on retrouve quelques personnages de la surprise du chef, à commencer par son personnage principal, Tommy Pagano, et le chef mafieux Charlie « les Camions », c'est le couple formé par le tueur à gages Henry Denard et la redoutable Frances qui est au centre de ce petit polar exotique. Après avoir raté son ultime mission qui consistait à abattre Charlie « les Camions », pour le compte de Jimmy « Pazzo », Henry est retourné se la couler douce à Saint-Martin, aux Antilles. Mais c'est aussi là qu'un Charlie convalescent et bénéficiant du programme de protection des témoins est venu se réfugier avec une équipe d'agents du FBI. de quoi mettre à mal la tranquillité du quotidien d'Henry et Frances.

Galerie de personnages plus idiots les uns que les autres gravitant autour d'un Henry et d'une Frances à la fois cools et redoutables dignes d'un roman d'Elmore Leonard, situations tendues et/ou farfelues et paysages paradisiaques ; tous les ingrédients sont réunis pour un parfait roman de plage à la fois noir – car Bourdain n'épargne pas ses personnages – et bourré d'humour. de quoi en tout cas faire oublier une traduction – à commencer par le titre – un peu hasardeuse et agaçante quand on voit s'accumuler les expressions argotiques des années cinquante (les femmes sont des « souris », les méchants font « du suif »…) et que les personnages de disent pas, ne déclarent pas, mais, « profèrent » à longueurs de chapitres.
Bref, pas plus que La surprise du chef, Pizza créole n'est un grand roman – il n'en a d'ailleurs pas la prétention – mais il s'agit indéniablement d'une très bonne série B. de quoi passer de bons moments sur sa serviette de plage, les doigts de pieds en éventail. On n'en demande pas plus.

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