Cette nouvelle de
Paul Bourget, auteur reconnu et apprécié du début du XXe siècle, a gardé toute son actualité sur le plan tant sociétal que juridique. Un vol de billets de banque a été commis chez un notaire et le coupable semble vite trouvé, le clerc du notaire ayant avoué le méfait dans un accès de délire dans un état fiévreux. le notaire s'adresse à son ami juge d'instruction afin de faire arrêter le coupable présumé. Mais le juge d'instruction a des doutes sur la culpabilité du clerc, ce malgré ses aveux.
Je laisse aux lecteurs le privilège de découvrir la suite de cette nouvelle, qui excelle moins par son intrigue que par les questions diverses qu'elle soulève. L'on reproche souvent aux nouvelles de manquer de profondeur, mais Les deux aveux de
Paul Bourget soulève des questions essentielles qui ont éveillé mon intérêt pour cette nouvelle datant de 1920. Certains éléments d'ordre juridique de l'intrigue m'ont aussi un peu rappelé l'excellent roman « La petite menteuse », écrit un siècle plus tard.
Commenter  J’apprécie         348