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Critique de okka


On retrouve Kilroy dans ce tome IV, qui après avoir passé 3 jours en explorations en dehors de son paradis, a entendu un morceau d'un signal en morse qui laisserait supposer une sorte de remède qui permettrait d'éteindre cette flamme de vie dans les zombies, le tout envoyé par le commando phoenix au sud d'Atlanta. Kilroy décide d'y aller seul pour gagner plus de temps, plutôt que de faire demi-tour et appeler du renfort. Seul il est plus rapide, mais surtout il a plus de chance comme l'ont montré les tomes précédents.

Son but principal est de se rapprocher du signal en allant vers les hauteurs d'Atlanta pour y capter la totalité du signal et pouvoir savoir si le commando phoenix y est toujours en vie avec ou sans remède. Ce qui permettrait de savoir si cela vaut le coup ou pas. Durant tout son chemin il va être amené à y trouver des compagnons d'aventures, des nouvelles armes laissées par Remote 6. Mais aussi des pillards de plus en plus nombreux et équipés, ainsi que des milliers de zombies à différents stades de décompositions et des confrontations avec ces deux méchants qui le mettront dans de sales draps. Sans oublier la faune et la flore toujours présente qui reprend leur place dans cet océan de béton que l'humain avait façonné il y a encore pas si longtemps.

Je dois avouer que même si notre héros est bourré de nouilles à son arrière-train, ce genre de mission solo de récupération d'un potentiel remède un an après apocalypse ça sent le foutu pourri d'avance. Et arrivé devant ce boss final qui est le Wachovia Plaza, au coeur d'Atlanta, une ville bourrée de zombies, après que notre héros est parcourus des centaines de kilomètres au bout de 27 jours et 334 pages du livre qui m'ont fait voyager avec lui par ses nombreux détails et péripéties ; j'ai trouvé que cette fin manquait de pages, même s'il n'y aurait pas eu grand-chose à ce dire, vu que les retours sont toujours fatigants et nous paraissent plus rapides que les allers.

Mis à part cela, j'ai trouvé ça captivant les moments où Kilroy traverse d'anciennes zones de combat ou des maisons de citoyens qui eux aussi ont laissé des traces de leurs souvenirs que ça soit par les traces de combats acharnés, leurs moyens de survivre ou leurs derniers mots laissés sur papier qui eux n'ont pas eu autant de chances que Kilroy. Sans oublier tous ces objets vitaux, importants au quotidien que nous trouvons banals, mais que nous ne savons pas comment recréer alors que c'est possible mais hélas nous avons été habitués à n'être que consommateur.
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