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Critique de Marple
S'il suffisait d'avoir une bonne histoire pour faire un bon livre...
Alors Gérard Bourrat aurait tiré de son expérience remarquable un livre non moins remarquable ! Mais cela ne marche malheureusement pas comme ça, n'est pas écrivain qui veut...
N'est pas cancéreux qui veut non plus, ni sportif de l'extrême. Gérard Bourrat avait tout prévu pour gravir l'Everest. Tout, sauf le cancer qui lui est tombé dessus un mois avant le départ. Qu'à cela ne tienne, il part quand même et va jusqu'aux bouts de ses forces et presque jusqu'au bout de la montagne. Au point de revenir avec quelques doigts et quelques orteils en moins. Qu'à cela ne tienne (bis), il continue à se mesurer à tous les défis physiques qu'il rencontre : ultra-marathon, ascensions, bien-nommée diagonale des fous...
C'est son témoignage qu'il nous livre ici, pour le plaisir de raconter et le courage qu'il peut donner aux autres, malades ou bien-portants. L'intention est bonne, le grand air est enivrant et le récit coule tout seul. Pourtant, sa litanie sur le moral plus fort que le cancer et son choix d'accumuler des expériences plutôt que de se soigner sérieusement m'ont vaguement dérangée, comme s'il stigmatisait ceux qui font d'autres choix.
Challenge Petits plaisirs 38/xx
Alors Gérard Bourrat aurait tiré de son expérience remarquable un livre non moins remarquable ! Mais cela ne marche malheureusement pas comme ça, n'est pas écrivain qui veut...
N'est pas cancéreux qui veut non plus, ni sportif de l'extrême. Gérard Bourrat avait tout prévu pour gravir l'Everest. Tout, sauf le cancer qui lui est tombé dessus un mois avant le départ. Qu'à cela ne tienne, il part quand même et va jusqu'aux bouts de ses forces et presque jusqu'au bout de la montagne. Au point de revenir avec quelques doigts et quelques orteils en moins. Qu'à cela ne tienne (bis), il continue à se mesurer à tous les défis physiques qu'il rencontre : ultra-marathon, ascensions, bien-nommée diagonale des fous...
C'est son témoignage qu'il nous livre ici, pour le plaisir de raconter et le courage qu'il peut donner aux autres, malades ou bien-portants. L'intention est bonne, le grand air est enivrant et le récit coule tout seul. Pourtant, sa litanie sur le moral plus fort que le cancer et son choix d'accumuler des expériences plutôt que de se soigner sérieusement m'ont vaguement dérangée, comme s'il stigmatisait ceux qui font d'autres choix.
Challenge Petits plaisirs 38/xx
