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Critique de LoupAlunettes
"- Où va t-on?
-Trouver le soleil.
- Qu'est-ce que c'est, le soleil ?
- C'est quand il ne pleut pas..."
Le début d'aventure imaginée par Martine Bourre est tout mignon.
Ce qui est petit est mimi, un adage le dit et nous pourrions compléter ici comme deux coccinelles.
Pourquoi une coccinelle rouge et un autre jaune chercherait son chemin dans les prés ?
Parce que la rouge sous-entendra que le jaune est bien trop pâle et qu'elle mériterait peut-être de se faire rosir la carapace.
L'auteure Martine Bourre laissera à la discrétion des petits lecteurs de le déduire.
Le titre cachera aussi sa petite astuce avec le nom "Adalia". Nous nous demanderons pourquoi nommer une coccinelle puisque la rouge et la jaune auront l'air si commune et qu'au début nous ne saurons pas qui est qui.
Adalia la rouge ?
Adalia la jaune ?
Nous aurons jeté un oeil sur internet pour voir avant d'aller plus loin, convaincu qu'un auteur ne fait jamais rien au hasard.
Et nous avons découvert qu'une Adalia (nom latin) est une coccinelle à 2 points.
Le saviez-vous ?
La rouge sur la première de couverture en a plus qu'il n'en faut et celle jaune n'en a aucune.
Bigre !
Nous apprécierons le vol en petit bond, de feuille en feuille, de dos d'insectes à vol de papillon, à la recherche du soleil. Quasiment linéaire d'un bout à l'autre sur les double-pages, l'itinéraire des deux amies suivra néanmoins des courbes amusantes que les petits lecteurs pourraient s'amuser à suivre sur les pages avec le doigt.
Elles n'iront pas très haut ces minuscules coccinelles, l'exploration du sol aux premières branches permettra de rompre avec un mouvement monotone, doublé de quelques zooms justifiés pour profiter des détails d'un bouton de fleurs souvent, vont aussi discrètement rythmer les vues des insectes.
Le vol vers l'astre bronzant permettra de rencontrer d'autres insectes que le rouge présentera au jaune au fur et à mesure avec courtoisie.
La chute sera elle aussi mignonne se présentant comme un nouveau quiproquo ou une nouvelle naïveté des deux insectes qui auront appris à connaitre et reconnaitre comme les petits lecteurs tout le long.
C'est vraiment adorable.
Et cette Adalia, alors, au fait?
-Trouver le soleil.
- Qu'est-ce que c'est, le soleil ?
- C'est quand il ne pleut pas..."
Le début d'aventure imaginée par Martine Bourre est tout mignon.
Ce qui est petit est mimi, un adage le dit et nous pourrions compléter ici comme deux coccinelles.
Pourquoi une coccinelle rouge et un autre jaune chercherait son chemin dans les prés ?
Parce que la rouge sous-entendra que le jaune est bien trop pâle et qu'elle mériterait peut-être de se faire rosir la carapace.
L'auteure Martine Bourre laissera à la discrétion des petits lecteurs de le déduire.
Le titre cachera aussi sa petite astuce avec le nom "Adalia". Nous nous demanderons pourquoi nommer une coccinelle puisque la rouge et la jaune auront l'air si commune et qu'au début nous ne saurons pas qui est qui.
Adalia la rouge ?
Adalia la jaune ?
Nous aurons jeté un oeil sur internet pour voir avant d'aller plus loin, convaincu qu'un auteur ne fait jamais rien au hasard.
Et nous avons découvert qu'une Adalia (nom latin) est une coccinelle à 2 points.
Le saviez-vous ?
La rouge sur la première de couverture en a plus qu'il n'en faut et celle jaune n'en a aucune.
Bigre !
Nous apprécierons le vol en petit bond, de feuille en feuille, de dos d'insectes à vol de papillon, à la recherche du soleil. Quasiment linéaire d'un bout à l'autre sur les double-pages, l'itinéraire des deux amies suivra néanmoins des courbes amusantes que les petits lecteurs pourraient s'amuser à suivre sur les pages avec le doigt.
Elles n'iront pas très haut ces minuscules coccinelles, l'exploration du sol aux premières branches permettra de rompre avec un mouvement monotone, doublé de quelques zooms justifiés pour profiter des détails d'un bouton de fleurs souvent, vont aussi discrètement rythmer les vues des insectes.
Le vol vers l'astre bronzant permettra de rencontrer d'autres insectes que le rouge présentera au jaune au fur et à mesure avec courtoisie.
La chute sera elle aussi mignonne se présentant comme un nouveau quiproquo ou une nouvelle naïveté des deux insectes qui auront appris à connaitre et reconnaitre comme les petits lecteurs tout le long.
C'est vraiment adorable.
Et cette Adalia, alors, au fait?
