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Critique de Audrey56


Joséphine de Beauharnais doit-elle être réhabilitée ? C'est en tout cas ce à quoi s'attache Pierre Branda dans sa biographie publiée chez Perrin, Joséphine. le paradoxe du cygne. Il faut dire que son image n'est pas exceptionnelle. Jugée volage et (trop) calculatrice, plus intéressée par son apparence que par autre chose, ou encore responsable du rétablissement de l'esclavage, car elle avait des intérêts financiers à la Martinique, voici, effectivement un portrait peu flatteur.

Pierre Branda va donc mener une enquête très fouillée pour voir si tous ces reproches sont justifiés. Enquête difficile, car Joséphine n'a jamais écrit de mémoires. L'auteur constate qu'elle est « assurément une grande muette de l'histoire. » Les sources écrites, sur la vie de l'impératrice, sont donc pour la plupart issues de ses contemporains et l'on sait tout ce que cela peut avoir de subjectif. du reste, l'auteur dispose tout de même de nombreuses lettres authentifiées (plus de six cents), écrites de la main de Joséphine, dont il se sert comme base pour nous renseigner sur l'impressionnante vie de la jeune créole devenue impératrice.

Joséphine de Beauharnais… rien que ce nom est une construction qui ne doit rien à la principale intéressée. Elle ne l'utilisa jamais, mieux elle ne l'entendit jamais.

Née Marie-Joseph-Rose de Tascher de la Pagerie, le 23 juin 1763, elle s'appela Marie-Rose de Beauharnais suite à son mariage, désastreux, avec Alexandre de Beauharnais, le 13 décembre 1779. Puis Joséphine Bonaparte, après son mariage avec Napoléon Bonaparte, le 9 mars 1796. C'est Bonaparte qui la baptisa Joséphine. Il faut dire que ce grand romantique avait pris l'habitude de changer le prénom de ses conquêtes, il fit de même avec son premier grand amour, Désirée Clary, qu'il appela Eugénie.

Des jeunes années difficiles…

Mais revenons-en à la jeune créole de quinze ans qui s'apprête à quitter la Martinique pour épouser, à Paris, un jeune homme qu'elle ne connaît pas. La légende veut qu'avant son départ une vieille esclave lui ait dit ceci : « Vous vous marierez bientôt ; cette union ne sera point heureuse ; vous deviendrez veuve, et alors… vous serez reine de France ; vous aurez de belles années, mais vous périrez dans une émeute. » Que vous soyez superstitieux ou cartésiens, cela résume assez bien sa vie… dans les très grandes lignes.

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