Hanafuda

On part à New York, au fin fond de la ville. On sent l'odeur du Japon et la crasse des États Unis. C'est gluant et dégoûtant mais qu'est-ce que c'est immersif. La plume nous entraine à ses côtés sans qu'on ne parvienne à s'éloigner et ca oblige une seule chose : manger ce livre d'une seule traite.
Le personnage principal est totalement et purement gris. Une ordure humaine, un Homme dans toute sa vérité. On s'attache à lui autant qu'on a envie de le gifler parce que dans le fond il est réel et puis il a une belle vdm quand même.
Durant la lecture, on découvre plein de choses sur le monde de Yakuza. Je dois avouer que c'est une mafia que je ne maîtrise pas mais alors pas du tout et les rencontrer fut impressionnant. On sent que l'autrice s'est réellement renseignée et qu'elle maîtrise son sujet. Les mots de japonais qui parcheminent le récit offrent eux aussi un peu plus d'immersion.
Le roman en tant qu'objet en lui-même est vraiment beau. Chaque début de chapitre comporte sa petite surprise et j'espère que vous trouverez ça aussi beau que moi. L'éditrice a fait un vraiment tres beau boulot !
C'est donc un 5/5 pour ce roman et un merci à Laure-Anne pour ce beau moment passé entre ses lignes ❤️