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Critique de sassenach


Bart le chat vit à Tampa en Floride et la journée s'annonce chaude. Pour se refroidir, il se dit qu'il sera mieux au bord de l'eau et se dirige vers la plage mais se fait heurter par un camion. Déclaré mort, il est enterré par son maitre éploré mais ressort de la tombe cinq jours, avec un nouveau caractère qui va le pousser à fuir les humains et à découvrir de nouveaux pays qui ne sont pas des paradis pour nos félins domestiques …
A partir d'un fait divers réel ayant eu lieu en 2015, avec l'histoire d'un chat enterré et revenu des morts cinq jours après (et alors surnommé Zombie cat), l'auteure raconte les conditions de vie des chats dans certains pays, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout ! Je pensais découvrir l'histoire de Bart le miraculé et comment la science ou le journalisme (parce que les gens ne racontent pas toujours la vérité, ce qui semble être réellement le cas dans l'histoire du vrai Bart) pouvait expliquer ou s'emparer de la chose. Et bien non ! A travers un graphisme simple et presque enfantin, en majorité noir et blanc (je crois que la seule couleur qui apparaît est le rouge … sang !), on découvre le périple de ce pauvre chat. Bart décide de partir en Asie, où les chats sont considérés comme des animaux à manger. S'enchainent alors toutes les fameuses neuf vies d'un chat et ce pauvre Bart ne cesse de se faire torturer ! Franchement, je sais comment cela se passe dans ces pays où il n'y a aucun contrôle (déjà quand on voit les conditions de vie et d'abattage de nos animaux d'élevage, alors qu'on est dans un pays où tout est codifié, vérifié, contrôlé !) et je n'ai pas besoin qu'on me le rappelle, surtout que, étant en France, je ne peux pas faire grand chose pour essayer de changer cela. du coup, j'ai été plutôt déçue de ma lecture, que j'ai trouvée assez horrible et dont je n'ai pas bien compris l'intérêt et le but. Est-ce pour nous faire prendre conscience des conditions de vie animale ? Dans ce cas-là, pourquoi ne pas avoir parlé de ce qu'on a en France (vaches, cochons, poules, canards, lapins), ce qui aurait paru plus logique (mais probablement que cela aurait dérangé certaines catégories professionnelles) ? Peut-être que de montrer ce qu'on considère comme des animaux de compagnie semblait être plus marquant au niveau impact émotionnel mais bon, quels sont les lecteurs qui vont aller en Asie pour manger les plats vraiment « locaux » ? C'est l'absence probable d'impact de cette histoire malgré sa cruauté (puisque ça se passe en Asie et pas chez nous … on a la sensation qu'on n'est pas comme eux !) qui m'a sûrement le plus dérangée !
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