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Critique de Apophis


Un quatrième et dernier tome ultra-réussi... sur un plan romanesque

Soyons clair, ce n'est pas l'aspect livre-jeu qui est marquant dans ce quatrième et dernier tome des aventures de Loup*Ardent, mais ce sont ses personnages, son intrigue et surtout sa révélation finale qui en font un monument.

Loup*Ardent est en plein mariage lorsque son épouse... disparaît. Il est fou furieux, fou d'inquiétude aussi, mais le plus étrange est qu'il ne s'agit que d'une disparition parmi d'autres parmi les plus grands personnages du royaume (sa fiancée, Freya, est la fille du régent, puis roi, Olric).

Alors qu'il va se lancer à sa recherche, il reçoit une convocation impérative de la Gegum, le genre de convocation qui n'arrive... jamais. La Gegum aura un rôle de premier plan dans ce tome, y compris dans l'énorme révélation finale.

Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler, juste que, après avoir affronté la Horde des démons, Loup*Ardent sera opposé à ses créateurs.

Les illustrations de John Blanche sont encore plus réussies que dans le tome 3, bien que trop rares (et avec un contraste bien trop poussé, du moins sur l'impression que je possède).

Si vous avez lu / joué les trois premiers tomes, et surtout si vous adorez le côté mystérieux et mystique de la Gegum et de Lipta, jetez-vous sur ce tome 4. Signalons enfin un bel épilogue, quoique fort mystérieux.
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