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Critique de Helene1960
C'est un destin hors du commun qui est raconté dans ce roman graphique. Celui d'un femme qui s'est battue au propre comme au figuré.
Durant la deuxième guerre mondiale, alors qu'elle est internée successivement à Drancy, Auschwitz et Bergen-Belsen elle se bat jour après jour, heure après heure pour rester vivante et soutenir sa mère et sa soeur et elle s'en sortira...
Au milieu des années septante, elle est nommée ministre de la santé dans le gouvernement de Jacques Chirac et sous la présidence de Giscard D'Estaing. A ce poste, elle va se battre pour faire passer sa loi sur l'interruption volontaire de grossesse. C'est une question de santé publique puisqu'à l'époque les femmes qui ne désiraient pas mener leur grossesse à terme faisaient appel à des "avorteuses" et ces avortements étaient au nombre de 300'000 par année. Dans ce combat elle lutte à armes inégales contre une majorité d'élus masculins qui au mieux la traitent avec condescendance et au pire la qualifient de "nazi" ou de SS. Elle finira quand même par gagner et la loi Veil sera adoptée par l'Assemblée nationale en novembre 1974.
A la fin de sa vie Simone Veil se battra pour que l'on oublie pas les juifs morts dans les camps de concentration.
Durant la deuxième guerre mondiale, alors qu'elle est internée successivement à Drancy, Auschwitz et Bergen-Belsen elle se bat jour après jour, heure après heure pour rester vivante et soutenir sa mère et sa soeur et elle s'en sortira...
Au milieu des années septante, elle est nommée ministre de la santé dans le gouvernement de Jacques Chirac et sous la présidence de Giscard D'Estaing. A ce poste, elle va se battre pour faire passer sa loi sur l'interruption volontaire de grossesse. C'est une question de santé publique puisqu'à l'époque les femmes qui ne désiraient pas mener leur grossesse à terme faisaient appel à des "avorteuses" et ces avortements étaient au nombre de 300'000 par année. Dans ce combat elle lutte à armes inégales contre une majorité d'élus masculins qui au mieux la traitent avec condescendance et au pire la qualifient de "nazi" ou de SS. Elle finira quand même par gagner et la loi Veil sera adoptée par l'Assemblée nationale en novembre 1974.
A la fin de sa vie Simone Veil se battra pour que l'on oublie pas les juifs morts dans les camps de concentration.
