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Critique de itculture
.C'est une BD qui commence en 1974 lors de la présentation que Simone Veil a faite à l'Assemblée Nationale pour la loi qui porte son nom. de nombreux passages des interventions masculines ont été transcrits. C'est affligeant la méchanceté crasse des hommes face à cette proposition d'évolution sociétale pour l'émancipation sexuelle de la femme et sa protection vitale contre les risques de l'avortement clandestin. Accablant aussi, et révoltant, leur comportement vis-à-vis de Simone Veil qui a vécu dans sa chair et dans son âme le désespoir de la Shoah dont la disparition d'une partie de sa famille, l'odeur quotidienne des fumées d'Auschwitz à l'ombre de la mort omniprésente. La loi sera adoptée le 29/11/1974 par 284 voix contre 189. Une victoire !
Le récit n'est pas linéaire, le dessin remonte le temps, et nous revisitons les jeunes années de Simone à Nice dans une famille juive non pratiquante dont le père trop confiant en la politique de vichy, se déclare juif. Ils seront tous arrêtés, et seules les 3 filles survivront.
Une vie au parcours exceptionnel, balayé de beaucoup de drames, mais aussi d'honneurs mérités, dont un siège à l'académie française. Chapeau bas, Madame.
Lien : https://www.babelio.com/conf..
Le récit n'est pas linéaire, le dessin remonte le temps, et nous revisitons les jeunes années de Simone à Nice dans une famille juive non pratiquante dont le père trop confiant en la politique de vichy, se déclare juif. Ils seront tous arrêtés, et seules les 3 filles survivront.
Une vie au parcours exceptionnel, balayé de beaucoup de drames, mais aussi d'honneurs mérités, dont un siège à l'académie française. Chapeau bas, Madame.
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