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Critique de Meygisan
Une fois n'est pas coutume, pour ce troisième tome, Peter v Brett reprend la formule désormais bien rodée de la redite. Il se focalise cette fois ci sur le personnage d'Inereva, la prophétesse principale et nous conte son enfance. Une histoire à l'intérieur de l'histoire principale, afin d'étoffer encore ses personnages et donner de la profondeur, de l'assise et de la cohérence à son récit.
J'y vois là une manière intelligente et accrocheuse de donner du corps à son histoire, de l'alimenter et donc de l'ancrer définitivement dans nos mémoires. Certains trouveront le procédé trop long, trop fastidieux, peut être trop facile, arguant qu'il ne s'agit là que l'expression du manque de conviction de l'auteur, ou de son manque d'imagination. Bien au contraire, je pense qu'on voit là toute la créativité dont il fait preuve; Peter v Brett nous offre toutes ses idées et apporte du coup une maturité sans équivoque à son histoire.
Oui 900 pages, c'est long pour amener une conclusion que l'on pressent plus ou moins depuis 2 romans. C'est long pour qui n'attend que la fin qu'il a déjà deviné, pour qui n'attend que la résolution de l'affrontement final. Mais là n'est pas le propos de l'auteur, car s'il prend autant de temps et dépense autant d'énergie à raconter l'histoire de ses personnages, c'est bien pour nous convaincre de nous attacher à eux. Car la vie de ses personnages, principaux comme secondaires( et l'on voit parfaitement, au passage, l'habileté dont il fait preuve, pour replacer sur le devant de la scène des personnages resté en arrière plan jusque là), prime avant toutes choses à ses yeux. Il veut nous intéresser à eux; il veut qu'on s'en souvienne; il veut que ses personnages deviennent pérennes. Pour qui a lu le cycle des démons, se souviendra d'Arlen Bates, de Jardir, de Leesha Papier, comme on se souvient d'Elric, de Frodon, de Drizzt ou encore de Conan.
J'ai véritablement pris un plaisir immense à m'immerger dans cette première trilogie de ce cycle, qui n'est pas terminée. Je gage que l'auteur saura trouver les idées pour magnifier encore ses personnages qu'il a pris grand soin d'inventer, ses personnages auxquels il a su insuffler une vie propre, remplie d'une multitude de détails et de vécus indispensable à leur création et à leur existence. Car je ne le dirai jamais assez, ce sont les personnages qui font l'histoire et pas l'inverse.
J'y vois là une manière intelligente et accrocheuse de donner du corps à son histoire, de l'alimenter et donc de l'ancrer définitivement dans nos mémoires. Certains trouveront le procédé trop long, trop fastidieux, peut être trop facile, arguant qu'il ne s'agit là que l'expression du manque de conviction de l'auteur, ou de son manque d'imagination. Bien au contraire, je pense qu'on voit là toute la créativité dont il fait preuve; Peter v Brett nous offre toutes ses idées et apporte du coup une maturité sans équivoque à son histoire.
Oui 900 pages, c'est long pour amener une conclusion que l'on pressent plus ou moins depuis 2 romans. C'est long pour qui n'attend que la fin qu'il a déjà deviné, pour qui n'attend que la résolution de l'affrontement final. Mais là n'est pas le propos de l'auteur, car s'il prend autant de temps et dépense autant d'énergie à raconter l'histoire de ses personnages, c'est bien pour nous convaincre de nous attacher à eux. Car la vie de ses personnages, principaux comme secondaires( et l'on voit parfaitement, au passage, l'habileté dont il fait preuve, pour replacer sur le devant de la scène des personnages resté en arrière plan jusque là), prime avant toutes choses à ses yeux. Il veut nous intéresser à eux; il veut qu'on s'en souvienne; il veut que ses personnages deviennent pérennes. Pour qui a lu le cycle des démons, se souviendra d'Arlen Bates, de Jardir, de Leesha Papier, comme on se souvient d'Elric, de Frodon, de Drizzt ou encore de Conan.
J'ai véritablement pris un plaisir immense à m'immerger dans cette première trilogie de ce cycle, qui n'est pas terminée. Je gage que l'auteur saura trouver les idées pour magnifier encore ses personnages qu'il a pris grand soin d'inventer, ses personnages auxquels il a su insuffler une vie propre, remplie d'une multitude de détails et de vécus indispensable à leur création et à leur existence. Car je ne le dirai jamais assez, ce sont les personnages qui font l'histoire et pas l'inverse.
