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Critique de Tandarica


Mystérieuse plaquette (une quarantaine de pages, pas plus) de vers que voici. Elle a retenu mon attention parce qu'éditée l'année de ma naissance, en 1975. Je n'ai pas trouvé des informations sur celle qui l'a écrite, Thérèse Bretz-Goustille, mais il s'agit probablement d'une Alsacienne. Au fond, peu m'importe son parcours personnel. Sa poésie est une pure merveille dont on a envie de citer sans arrêt.

Je tiens à lui rendre hommage ici, avec ses propres mots, car :

« Alors quand la pluie tombera
Douce comme des larmes muettes
Le ciel tout entier pleurera
Et je croirai qu'on me regrette ! » (p. 36).

Des instants éphémères capturés en paroles « rimantes » et douces, comme dans le poème des « Trois petits canards » (p. 37), dont je relève cette strophe :

« Je regardais sans fin tes yeux
Où se mirait un ciel si bleu
Fragile jour qu'un jour heureux
Déjà il se mourrait un peu ».

Des mots simples et souvent d'une incommensurable tristesse, pour exprimer néanmoins le bonheur d'être au monde et d'y croire :

« Ainsi s'en vont les jours détruisant tous nos rêves
Ce triste soir d'automne où je luttais sans trêve
Projetant mon chagrin sur tous les lendemains
Je n'avais plus qu'un Dieu pour me tendre la main! »
(p. 40, dernière strophe de « Mon coeur est mort »).

On regrette la fin de l'été, le papillon est fou, le bonheur fragile, la chanson triste, on aime et on oublie, voici l'univers exquis de cette plaquette inoubliable !




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