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Critique de AndreaDeslacs


On m'avait cité le Guide du Voyageur Intergalactique lorsqu'on m'a conseillé ce roman. Mais si j'avais entendu parlé de cette référence, je ne l'avais pas lue. J'ai donc pu découvrir le "Tour de l'Univers en 10 puissance 42 sec" sans apriori.
Le récit s'appuie sur un contexte futuriste, un parti pris pour l'absurde, l'humour, l'amitié, les grandes rencontres, les sauts entre les mondes, les magouilles avec l'espace-temps et les saouleries au diabolo-plutonium.
Parmi la palette des personnages se détachent Sameh, ancien pharaon projeté dans cet univers où il est le seul à vraiment se soucier du sens de la vie, et Sigmund, psychiatre accompagné de sa fille ado, d'un de ses patients alcoolo-amnésique et d'un ancien ami d'école.
Il est très difficile de prévoir quelles péripéties nous attendent à la prochaine page, car le récit tient du feu d'artifice. Arrivé à la moitié, on ne peut plus décoller des pages, surtout quand l'antagoniste se dessine peu à peu. On veut également savoir de façon intense la fin de ce premier tome. Car, en effet, même si on n'y a jamais songé avant, qui n'est pas curieux de savoir quel est le Sens de la Vie ? Car, oui, au delà des plaisanteries, des conflits, du choc des personnalités, des bouffonneries, ce livre offre des sources de réflexions qu'on aurait tort de renier, surtout qu'elles sont souvent servies par de très jolies phrases.
Bref un récit atypique, où il faut se laisser porter afin de progresser aux côtés des héros, car de toute façon l'errance fait partie du parcours initiatique de la vie.
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