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Critique de Mamaillou
Dans la même collection que la biographie d'Edlinger. Un beau livre rouge, avec de belles photos.
Là, c'est l'histoire de Patrick Berhault, un alpiniste grimpeur, que j'ai connu en lisant la biographie de son pote Edlinger. Là encore, un sur-homme pour moi, qui va au bout de ses rêves, des fous de sport, un dépassement de soi qui me laisse pantoise ! Il va inventer un style, plus de bivouac, il va vite, il est léger, il explose les temps d'ascension dans le massif du Mont-Blanc en 1979. A ses débuts, il grimpe en pat d'eph avec des chaussures de montagne, il n'a pas d'argent pour des chaussons !!
Comment grimper avec une telle aisance, supporter de pareilles conditions de vie, de survie en haute montagne ? La passion surement ! Une histoire qui scotche ! Bien que je ne connaisse rien au domaine de l'alpinisme, le récit de son parcours est très prenant. C'est écrit avec des pointes d'humour (les repas pris 3 fois après une course !), des rappels de l'histoire de l'alpinisme. Mais l'auteur reste très discret sur la vie privée de Berhault, certainement pour rester fidèle à son copain, secret mais libre. Il meurt « bêtement » (car dans un passage très facile pour un alpiniste de son niveau, il n'est pas encordé pour aller plus vite mais il est certainement épuisé) dans l'enchaînement des 82 sommets de plus de 4 000 m des Alpes, voyage au cours duquel il fait une chute mortelle sur l'arête du Täschhorn au Dom des Mischabel le 28 avril, après avoir réussi le 64e sommet.
Berhault avait-il cédé aux sirènes de la médiatisation ? Il avait changé, la notion de temps était entré en compte (82 sommets en 82 jours), plus de pression, moins de liberté, de plaisir ? Il avait 47 ans.
Là, c'est l'histoire de Patrick Berhault, un alpiniste grimpeur, que j'ai connu en lisant la biographie de son pote Edlinger. Là encore, un sur-homme pour moi, qui va au bout de ses rêves, des fous de sport, un dépassement de soi qui me laisse pantoise ! Il va inventer un style, plus de bivouac, il va vite, il est léger, il explose les temps d'ascension dans le massif du Mont-Blanc en 1979. A ses débuts, il grimpe en pat d'eph avec des chaussures de montagne, il n'a pas d'argent pour des chaussons !!
Comment grimper avec une telle aisance, supporter de pareilles conditions de vie, de survie en haute montagne ? La passion surement ! Une histoire qui scotche ! Bien que je ne connaisse rien au domaine de l'alpinisme, le récit de son parcours est très prenant. C'est écrit avec des pointes d'humour (les repas pris 3 fois après une course !), des rappels de l'histoire de l'alpinisme. Mais l'auteur reste très discret sur la vie privée de Berhault, certainement pour rester fidèle à son copain, secret mais libre. Il meurt « bêtement » (car dans un passage très facile pour un alpiniste de son niveau, il n'est pas encordé pour aller plus vite mais il est certainement épuisé) dans l'enchaînement des 82 sommets de plus de 4 000 m des Alpes, voyage au cours duquel il fait une chute mortelle sur l'arête du Täschhorn au Dom des Mischabel le 28 avril, après avoir réussi le 64e sommet.
Berhault avait-il cédé aux sirènes de la médiatisation ? Il avait changé, la notion de temps était entré en compte (82 sommets en 82 jours), plus de pression, moins de liberté, de plaisir ? Il avait 47 ans.
