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Critique de florencem


Quand je pensais que Patricia Briggs ne pouvait plus trop nous surprendre, elle décide de casser un peu son rythme alternant des intrigues vampires / faes pour s'attaquer (enfin) à notre héroïne et son statut de changeuse. Une excellente idée qui permet de nous imprégner un peu plus de la culture amérindienne et de son folklore.

Je n'avais absolument rien contre les intrigues liées aux autres créatures, mais il est vrai que Mercy reste un peu un mystère depuis le début de la saga. Elle-même n'arrive pas trop à se définir que ce soit pour son appartenance à un groupe de créatures surnaturelles ou bien pour ses origines culturelles. Etre métisse déclenche souvent des réflexions du genre : tu es trop blanche, et pas assez – mettez la mention que vous souhaitez. Comme si avoir deux parents de culture différente revenait à être une tare alors qu'en soit, c'est une ouverture à bien des niveaux. Mercy ne semblait pas trop en souffrir même si depuis le début, on note bien des pensées qui vont dans ce sens. Elle n'a jamais connu son père de qui elle tient non seulement ses origines amérindiennes mais aussi son côté coyote, et c'est un manque assez cruel pour la jeune femme. Elle fait avec depuis toujours mais ce tome six va clairement changer la donne.

La marque du fleuve va nous ouvrir pas mal de nouvelles portes. Déjà du point de vue folklorique car Mercy et Adam se retrouve non loin d'une réserve durant leur lune de miel, et qu'un monstre semble plus ou moins mettre la pagaille là-bas. Impossible que les deux époux restent sans rien faire, et en rencontrant la population locale, nous allons en apprendre plus sur leurs légendes et aussi les créatures qui peuplent leur monde. le côté mystique est très intéressant, même s'il est effleuré ici, mais c'est un aperçu déjà très alléchant. Je ne sais pas si l'auteur reviendra dessus, mais clairement, si c'est le cas, j'en serais ravie.

Et La marque du fleuve ne s'arrête pas là, car ce sont aussi les origines de Mercy que nous allons enfin découvrir. Et là, clairement, c'est un peu comme recoller les pièces d'un puzzle et ouvrir aussi d'autres possibilités. La rencontre avec Coyote était dès plus sympathique. Un être espiègle, attachant, drôle mais qui se soucie aussi des humains. Un aspect qui manque souvent aux autres créatures. Et bien que les révélations soient un petit peu un choc pour notre héroïne, je pense qu'enfin pouvoir comprendre réellement qui elle est sera bénéfique par la suite.

L'intrigue en elle-même était un peu effrayante, mais pas aussi glauque que lorsque les vampires sont sur le devant de la scène. Il faut qu'il y a beaucoup d'autres éléments autour qui font qu'on est accaparé tout le temps. Adam et Mercy sont aussi tout seuls sur ce coup-là, et c'était plutôt chouette de voir le couple face à un même danger pour une fois. Sans compter leur relation qui est… pas plus intense, mais disons qu'on voit plus leur intimité et les interactions qu'ils ont ensemble.

Il y a aussi des petits à côté, comme le retour de Stefan. J'adore ce personnage et le voir si vulnérable était déchirant et en même temps, cela permet à Mercy et au reste de la bande de nous montrer combien les liens avec le vampire sont spéciaux. Tous les moments avec notre héroïne et son vampire sont adorables. Et cela montre encore une fois que Mercy a une meute qui est loin de l'ordinaire, car elle y intègre tout ceux qu'elle aime, sans se soucier de leur appartenance. Un très bon message qui est nuancé et qui ne donne donc pas cet effet guimauve que l'on pourrait craindre.

Un super tome comme les précédents. La marque du fleuve marque un nouveau tournant pour Mercy Thompson est c'est très agréable. Je vais faire une petite pause avec la saga mais j'y reviendrais très vite et avec grand plaisir.
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