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Critique de seriephile


Le titre, tout comme la couverture aux couleurs vives, traduit bien l'idée de ce livre qui est en quelque sorte une belle ode à la vie.
Toutefois, il ne faut pas se laisser berner, l'ami Fritz, « personnage » de ce livre, appartient à cette catégorie d'amis que personne ne souhaite dans son entourage, de ceux qui nous rappellent leur présence tous les jours sans pourtant qu'on souhaite entretenir cette amitié.
Cette expérience malheureuse est vécue par Lucio, quarantenaire amateur de beignets et entraineur de water-polo, qui nous propose de vivre 100 jours à ses côtés, l'ami Fritz étant à évidemment à l'origine de ce moment de partage.
Parmi ces moments, il y a ceux qui vous font rire comme sa passion pour l'origine des choses, son utilisation incessante de google, sa « fanitude » pour Léonard de Vinci ou encore l'invention des magasins de bavardage.
Mais parfois lors des sourires se mêlent les yeux humides, comme les pages où Lucio fait la liste des choses qu'il aime chez sa femme, chez ses enfants, et plus généralement je dirais que cet état entre joie et tristesse ne m'a pas quitté dans les 30 dernières pages.
Les beignets d'Oscar est une histoire tendre et belle, qui sous couvert d'un humour grinçant et d'une légèreté de ton parle d'un sujet difficile. L'auteur a réussi à nous parler de l'ami Fritz avec douceur et désinvolture, et aborde, dans les dernières pages, une question importante qui touche un sujet bien plus grave que le laisse présager le début de l'histoire. Toutefois, je ne souhaite pas en dire plus, de peur de donner trop d'information. Je dirais seulement que c'est ce qui m'a le plus touché dans cette histoire, qui en fait un roman différent de tous ceux que j'ai pu lire auparavant.
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