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Critique de Libellule41


Louis Bromfield plonge le lecteur dans l'atmosphère de la Nouvelle Orléans au lendemain de la reddition de la ville aux mains des troupes yankees. La guerre de Sécession n'est pas entièrement terminée, mais déjà de nombreuses villes du Sud sont tombées.
L'auteur excelle dans la narration des lieux, des environnements et des êtres, et, au cas précis, dans la description de l'atmosphère pesante d'une cité occupée, de l'atmosphère nonchalante et sensuelle de la Louisiane alanguie dans la moiteur du climat tropical, de l'atmosphère déliquescente d'une société qui se meurt, apeurée à la fois par la botte yankee et par la libération des esclaves qui fut soudaine et non canalisée.
Les héros de ce roman sont confrontés à cette réalité violente; certains s'en tirent bien, d'autres n'y parviennent pas. Mais l'auteur met habilement en scène dans ce décor un personnage haut en couleur, quasi lumineux. Il s'agit de tante Tam, une vieille dame célibataire pleine de charme, à la fois entreprenante et naïve, "rangée" et non-conformiste, qui se promène dans la vie avec son "carnet de bord" dans lequel elle exprime son étonnement de tout et son émerveillement . Un véritable bain de fraîcheur au milieu de la fièvre ambiante
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