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Critique de krzysvanco
Intéressante, cette vie de Marie Peyrat, fille d'un homme politique français radical-socialiste, et à qui elle voue une profonde admiration. Elle épouse en 1873 Gianmartino Arconati-Visconti, qui a hérité du château de Gasbeek, en région bruxelloise' Son mari meurt trois ans plus tard, elle se retrouve à la tête d'une immense fortune.
Gauchiste, anti-cléricale comme son père, elle partage sa vie entre son château et Paris où elle tient un salon couru en son hôtel de la rue Barbet de Jouy. S.y rencontraient le jeudi l'Université et le Parlement, le dimanche étant réservé aux artistes et critiques d'art. Elle suit d'autre part les leçons du médiéviste Gaston Paris au Collège de France, et plus tard celles de Joseph Bédier.
Elle se lie avec plusieurs personnalités de premier plan : Gambetta, Gaston Monod, Anatole France, Jaurès, Combes, Waldeck Rousseau, Briand, Edouard Herriot. Elle prend fait et cause pour Dreyfus. En Belgique, elle fréquente Charles Buls, Émile de Mot, Adolphe Max, Henri Pirenne'. Elle fit la connaissance de Raoul Duseigneur, collectionneur averti et riche qui devînt bientôt son compagnon pour la vie.
. la fin de sa vie, n'ayant pas d'héritier, elle fait de nombreux legs et crée des fondations, créé les prix Molinder et Monod, acquiert la bibliothèque de Gaston Paris pour la transmettre à l'Ecole des Hautes Études, consacré un million à la construction d'un Institut de Géographie annexé à La Sorbonne, légua un ensemble de trésors de la Renaissance au Louvre, etc, etc. Elle léguera son château de Gaasbeek à l'Etat Belge peu avant sa mort.
Tout cela nous est conté de manière agréable par Carlo Bronne qui reçut pour ce livre le deuxième Grand Prix d'Histoire de Bruxelles en 1970
Un chapitre est consacré ensuite à toute l'histoire du Château et de ses divers propriétaires.
Gauchiste, anti-cléricale comme son père, elle partage sa vie entre son château et Paris où elle tient un salon couru en son hôtel de la rue Barbet de Jouy. S.y rencontraient le jeudi l'Université et le Parlement, le dimanche étant réservé aux artistes et critiques d'art. Elle suit d'autre part les leçons du médiéviste Gaston Paris au Collège de France, et plus tard celles de Joseph Bédier.
Elle se lie avec plusieurs personnalités de premier plan : Gambetta, Gaston Monod, Anatole France, Jaurès, Combes, Waldeck Rousseau, Briand, Edouard Herriot. Elle prend fait et cause pour Dreyfus. En Belgique, elle fréquente Charles Buls, Émile de Mot, Adolphe Max, Henri Pirenne'. Elle fit la connaissance de Raoul Duseigneur, collectionneur averti et riche qui devînt bientôt son compagnon pour la vie.
. la fin de sa vie, n'ayant pas d'héritier, elle fait de nombreux legs et crée des fondations, créé les prix Molinder et Monod, acquiert la bibliothèque de Gaston Paris pour la transmettre à l'Ecole des Hautes Études, consacré un million à la construction d'un Institut de Géographie annexé à La Sorbonne, légua un ensemble de trésors de la Renaissance au Louvre, etc, etc. Elle léguera son château de Gaasbeek à l'Etat Belge peu avant sa mort.
Tout cela nous est conté de manière agréable par Carlo Bronne qui reçut pour ce livre le deuxième Grand Prix d'Histoire de Bruxelles en 1970
Un chapitre est consacré ensuite à toute l'histoire du Château et de ses divers propriétaires.
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