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Critique de Verdorie


L'histoire se déroule dans une société dystopique très sombre sur Mars. l'humanité a été divisé en castes, définies par des couleurs. Les « Rouges » représentent la classe sociétale en bas de l'échelle, travaillant et vivant misérablement dans le monde souterrain de Mars pour y extraire un minerai nécessaire à la future terraformation de la planète... c'est en tout cas ce que les castes supérieures veulent leur faire croire.
Les « Ors », eux, possèdent tout le pouvoir, les richesses, la beauté et imposent leur suprématie aux autres. Ces « bonsieurs », manipulateurs et froids, ont basé leur prédominance sur la mythologie romaine et ont élevé guerres, batailles et tueries au rang de Civilisation suprême.
Darrow, le protagoniste, est un fossoyeur minier « Rouge » de 16 ans qui, après la mort de sa toute aussi jeune femme, va être entraîné dans une faction de révolutionnaires et pour miner la caste « dorée » de l'intérieur, sera obligé de devenir un « Or »...

Le grand point positif que je retiens de ce livre est que l'univers et la société décrits sont très bien pensé, construits et tout aussi bien développés. Il faut cependant pas lâcher la concentration pendant sa lecture, d'autant que beaucoup de personnages peuplent le récit.

Mais, et c'est là où les points négatifs l'emportent...
L'auteur connaît manifestement ses « classiques » en matière de textes pour YA. Je n'ai pu m'empêcher de penser plusieurs fois à « Hunger games », bien qu'on est ici dans une société plus machiste (et aussi quelque peu eugéniste). Ce machisme « colle » tout à fait avec ce monde dépeint, mais m'a néanmoins dérangé. En outre, Pierce Brown a rassemblé ici tous les « ingrédients » afin d'étayer éventuellement une critique de société, mais dans cette histoire à l'écriture fluide et facile à lire, il m'a manqué une certaine virulence, ou au moins la passion qui, généralement, accompagnent une telle prise de position.
Darrow ne m'a (malheureusement) pas fait « vibrer », même si j'ai parfaitement compris ses sentiments, sa rage, sa révolte et sa façon de (ré-)agir.
Et, bien que je savais d'avance dans quelle aventure j'allais embarquer, je ne m'attendais quand même pas que « l'art de se faire la guerre » (ou plutôt comment réduire son adversaire en miettes) prendra une telle ampleur. Si j'apprécie la lutte pour les idées, je ne sympathise pas avec celle des « corps à corps ».
Ce fut donc une lecture en demi-teinte (je ne poursuivrai pas avec les deux tomes suivants).
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