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Critique de okka


⚠️ Attention cette lecture est déconseillée aux gens fermés d'esprit, et qui ont une idée préconçue de ce milieu.

Qu'est-ce que c'est l'Amour ?
Notre corps nous appartient-il ?
Sommes-nous libres ?
La violence d'où vient-elle ?
La police nous protège-t-elle de tout le monde ?
Le travail = exploitation ?
Le vital doit-il avoir un prix ?
Arrive-t-on à différencier un raisonnement de la tête et du coeur ?
Peut-on se défaire des notions comme le mariage, la religion, l'argent toujours ancrés dans notre système, dans les moeurs ?

Des questions de réflexion sur notre société hypocrite, qui nous traverse tout le temps... Et dont chacun y donnera des réponses qui lui seront personnelles.
Ici Chester Brown avec ses expériences personnelles a écrit et dessiné «  Vingt-trois prostituées ». Cet ouvrage est là pour nous interpeller, sur ce métier de travailleurs / travailleuses du sexe.
Tout du long de son récit, l'auteur va comparer son ancienne vie de couple avec sa vie de célibataire ayant des relations avec des travailleuses du sexe. L'argent que ça coûte, les moments agréables, les contraintes,...
Même si Chester ne dévoile pas leur vie privée à ces travailleuses du sexe, ce qui est dommage car il aurait été intéressant de savoir les différents parcours de la vie qui les ont amené à choisir cela, et à savoir ce qu'elles ont eu en bien ou en mal... Cela aurait rendu ce récit plus humain. Mais nous, lecteurs, nous sommes spectateurs de la vie de Chester Brown. Il comprend ces femmes, lui qui en sait plus sur leur vie, que nous et les proches directs de ces femmes. Mais hélas, le temps c'est de l'argent...
Pour mieux comprendre le point de vue de ces travailleurs et travailleuses du sexe, d'autres lectures seront utiles.

Avant tout, c'est un sujet difficile, pour y faire un avis, un résumé. Car souvent on se mêle de la vie d'autrui, quand la nôtre n'est qu'un merdier. Et au final on éclabousse plein de caca l'autre, sans avoir compris ce qu'il ou elle voulait nous dire. Je dis ça car beaucoup de gens vont dire ce qui est bien ou mal sur ce que fait l'autre. Mais nous n'avons pas toutes les informations, qui nous permettent de comprendre, donc de compatir et d'accepter. Car on préfère juger plutôt qu'être jugé.
Mais si on se préoccupe de ce que pensent les gens... Nous ne sommes pas prêts d'avancer dans notre vie.

Même si cet ouvrage est relativement positif, l'auteur nous rappel que nombres de personnes sont victimes de trafics d'humains, et qu'ils nous entourent partout. Énormément de gens ont besoin d'aide, mais ça serait trop facile de dire qu'ils n'ont qu'à demander de l'aide, quand il est plus facile pour ceux dont c'est leur job d'agir pour aider.
Tout plein de gens sont victimes de violences, mais la violence est omniprésente, et surtout débute dans la sphère familiale, là où naissent le mal et le bien.

Côté dessins, je me rends compte en tournant les pages du livre, que nombre de cases sont similaires mais de mon point de vue ça passe très bien, car au final nous sommes pareils. Que ça soit lorsque nous méditons, que nous sommes dans l'attente, ou dans le mouvement à pied ou en voiture, etc... tout ce temps notre gestuel est souvent statique, mais le flux de pensées, de paroles parlés ou écoutés peut être très importante.
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