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Critique de LoupAlunettes
Avec du bon Anthony Browne à lire, on s'y retrouvera toujours.
Le petit zeste d'enfance envoyé dans l'oeil à chaque lecture et qui ne piquera jamais, cela fera rire.
Nous ne garantirons pas en revanche qu'un peu de Browne ne vous fera pas voir des choses étranges. En effet, dans le quotidien banale de Browne, souvent émouvant, opère souvent l'imaginaire, surtout à hauteur de ces jeunes héros.
Très clairement les enfants de ses histoires ne voient pas les choses comme nous. Très souvent d'ailleurs, on apperçoit dans les décors des singes et des bananes. C'est la douce obsession de l'auteur.
L'histoire.
Le petit Joe est très timide.
Il se rendra accompagné de sa maman à l'anniversaire de son copain Tom mais il ne sait plus où cela se trouve.
Nous passerons donc en revue en leur compagnie la bonne rue mais toutes les baies vitrées à la recherche d'une fête.
L'histoire alternera entre questionnement de Joe à sa mère, à propos du déroulement de la fête ( Joe s'y rendra sérieusement à reculons) et l'observation à chaque adresse.
Il fera nuit et nous pourrons constater de ce qu'il se passe chez les autres.
À la sauce Anthony Browne, c'est parfois étonnant.
Le sentiment d'étonnement à chaque fenêtre, qui nous poussera par la suite à rire, tranchera avec l'inquiétude de Joe.
De la sorte, Browne jouera aussi sur la nuit sombre et impressionnante pour l'enfant seul, y apportant sa fantaisie pour dédramatiser ce qui relèvera aussi du fantasme.
La nuit n'est pas plus inquiétante parce que Joe ne sait pas si il va s'amuser et se faire des copains à la fête. Il communiquera au final son inquiétude à sa maman (c'est vrai, on ne veut pas forcer non plus, on le comprend).
Nous apercevrons au travers de leurs "aquariums" de banlieue, comme dans une visite de zoo nocturne, un éléphant, des gâteaux escargots, des reproductions de tableaux ou des références à la littérature jeunesse.
La rue lugubre conduira le jeune lecteur à soutenir le petit Joe. Et pourtant, les choses ne sont pas toujours comme elles semblent être.
Il faut vérifier et se rassurer.
Cette leçon sera aussi celle de la maman de Joe.
Un chouette album.
Le petit zeste d'enfance envoyé dans l'oeil à chaque lecture et qui ne piquera jamais, cela fera rire.
Nous ne garantirons pas en revanche qu'un peu de Browne ne vous fera pas voir des choses étranges. En effet, dans le quotidien banale de Browne, souvent émouvant, opère souvent l'imaginaire, surtout à hauteur de ces jeunes héros.
Très clairement les enfants de ses histoires ne voient pas les choses comme nous. Très souvent d'ailleurs, on apperçoit dans les décors des singes et des bananes. C'est la douce obsession de l'auteur.
L'histoire.
Le petit Joe est très timide.
Il se rendra accompagné de sa maman à l'anniversaire de son copain Tom mais il ne sait plus où cela se trouve.
Nous passerons donc en revue en leur compagnie la bonne rue mais toutes les baies vitrées à la recherche d'une fête.
L'histoire alternera entre questionnement de Joe à sa mère, à propos du déroulement de la fête ( Joe s'y rendra sérieusement à reculons) et l'observation à chaque adresse.
Il fera nuit et nous pourrons constater de ce qu'il se passe chez les autres.
À la sauce Anthony Browne, c'est parfois étonnant.
Le sentiment d'étonnement à chaque fenêtre, qui nous poussera par la suite à rire, tranchera avec l'inquiétude de Joe.
De la sorte, Browne jouera aussi sur la nuit sombre et impressionnante pour l'enfant seul, y apportant sa fantaisie pour dédramatiser ce qui relèvera aussi du fantasme.
La nuit n'est pas plus inquiétante parce que Joe ne sait pas si il va s'amuser et se faire des copains à la fête. Il communiquera au final son inquiétude à sa maman (c'est vrai, on ne veut pas forcer non plus, on le comprend).
Nous apercevrons au travers de leurs "aquariums" de banlieue, comme dans une visite de zoo nocturne, un éléphant, des gâteaux escargots, des reproductions de tableaux ou des références à la littérature jeunesse.
La rue lugubre conduira le jeune lecteur à soutenir le petit Joe. Et pourtant, les choses ne sont pas toujours comme elles semblent être.
Il faut vérifier et se rassurer.
Cette leçon sera aussi celle de la maman de Joe.
Un chouette album.
