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Critique de Meygisan


Un livre vite lu, autant par sa longueur, à peine 200 pages, que par l'intérêt qu'il suscite. Une fois entamé la première page, je n'ai pu m'arrêter qu'à la fin tant l'histoire est bien racontée et prenante. L'auteur nous invite à suivre le récit de ses aventuriers, des colons terriens, venus s'installer sur une planète où l'humanité peut très potentiellement s'y développer, pour la plupart scientifiques triés parmi les meilleurs. On assiste donc à leur installation, leurs diverses expériences, jusqu'à ce qu'un élément plutôt anodin vienne bouleverser leur existence. le scorbut est une maladie grave enraillée depuis les lustres sur Terre, et il suffirait aux malades d'ingurgiter des doses massives de vitamine C pour lutter efficacement contre. Seulement voilà, une bactérie inconnue empêche les colons de fixer la vitamine C, qui par ailleurs, commence à se raréfier dans les réserves. les colons se retrouvent face à un problème majeur de survie. D'autant que certains, la plupart des scientifiques, tirés au hasard pour servir de cobaye à quelque test inespéré, commencent à présenter des signes de folie, avoir des comportements dangereux envers les quelques 200 colons. Etrange également que les hallucinations dont sont sujets ces mêmes scientifiques et étrange également le cas de ce seul colon, parti en expédition et seul à ne pas souffrir de scorbut. L'auteur nous propose ici une réflexion sur la nature humaine et nous renvoie à des contextes historiques bien terriens. En effet les premiers colons au Canada ont utilisé la bière d'épinette pour combattre le scorbut. le Canada, pays généralement pauvre en fruits auxquels étaient habitués les arrivants de l'Europe, n'a pu qu'aggraver la situation des premiers colons jusqu'à ce qu'ils trouvent des solutions alternatives, le plus souvent en les apprenant des autochtones. C'est en adoptant des habitudes alimentaires semblables à celles des Amérindiens qu'ils réussirent à adapter leur alimentation et améliorer leurs conditions de santé globale (source wikipedia). L'auteur retranscrit exactement ce récit historique dans son roman, transposé dans l'espace, le Canada ici représenté par la planète Asgard. Mais il va plus loin en posant la question quasi écologique du respect de la planète, de sa faune, de sa flore, de sa bio diversité. L'homme doit il transformer Asgard en une nouvelle terre ou s'adapter et apprendre à vivre dans ce nouvel écosystème? La réponse est simple, et donnée par notre propre Histoire. pour survivre, il est nécessaire d'accepter et de respecter le milieu qui nous accueille. Une réflexion philosophique en soit, sur la place de l'Humanité dans l'Univers.
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