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Critique de ClarenceM


A croire que les choses n'ont guère évolué depuis 40 ans, depuis le moment où John Brunner écrivait ce roman post-apocalyptique décrivant les affres d'une société en train d'asphyxier à cause d'une exploitation outrageuse et déraisonné de la nature. Les effets dévastateurs de cette pollution généralisée rend la santé des êtres vivants précaire : on se mouche, on a mal à la tête, on se gratte dans le meilleur des cas. On succombe à des maladies considérées comme anodines avant, mais que l'on n'arrive plus à soigner, faute de moyens. Il faut dire que les responsables politiques ne brillent pas par leur clairvoyance. On les sent plutôt triviaux et trop proche des intérêts capitalistes des grands industriels pour être honnêtes. Alors certains se battent pour inverser la tendance et luttent contre les puissants pour retrouver un certain équilibre planétaire. Ce sont les trainites, l'équivalent de nos écologistes actuels mais avec de grosses tendances au terrorisme en plus.
L'ensemble est très convaincant. Il est toutefois utile d'avoir un guide VIDAL à côté de soi pendant la lecture tellement l'auteur use et abuse même de termes médicaux et biologiques. Faire aussi attention de ne pas lâcher la lecture sur une trop longue période : le nombre important de personnages, la forme du récit hachée par des inserts (pub, extrait d'émission ou journaux télévisés,) rendent la compréhension de l'intrigue malaisée. Passé ces obstacles qui font de toute façon preuve d'une certaine richesse intellectuelle, la lecture de ce roman procure une sorte de malaise : en même temps que l'on est happé par l'intrigue, on comprend que le monde cauchemardesque qui est décrit est potentiellement celui qui nous attend.
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